mardi 6 février 2018

L'Express du 5 février 1968: l'ordre moral règne aux Folies-Bergère

"En ce début d'année 1968, les Folies-Bergère fêtent leur 100 ans. L'occasion pour Patrick Thévenon d'aller voir ce qui se cache derrière les plumes et le strass. Extrait.
Le 26 septembre 1933, un Hongrois de 20 ans, fraîchement débarqué à Paris, s'installait au promenoir des Folies-Bergère. Trop décolletée, trop parfumée, une jeune femme s'approcha aussitôt de lui et lui demanda du feu. Après qu'il eut allumé sa cigarette, elle déclara qu'elle avait soif et qu'il devrait bien la conduire au bar. Alors, le Hongrois pensa que ce théâtre était exactement ce qu'on lui avait annoncé à Budapest: le paradis des p'tites femmes de Paris. Dire que, ce soir-là, il décida d'instaurer l'ordre moral rue Richer serait exagérer. Mais, enfin, il l'a fait. Et si, cette semaine, les Folies-Bergère fêtent leur centenaire avec autant de dignité que la reine Victoria célébrant son jubilé, c'est à Michel Gyarmathy - auteur, metteur en scène, décorateur et costumier des revues depuis bientôt vingt-cinq ans - qu'elles le doivent. Le promenoir des Folies-Bergère est devenu aussi sûr que le commissariat de police du Grand-Palais. Si, de temps à autre, un spectateur grimpe sur la scène au milieu des femmes nues, c'est avec l'accord de la direction et pour jouer à des jeux innocents. De toute façon, l'entrée des coulisses est interdite à toute personne étrangère au service, y compris à la famille des artistes." la suite sur lexpress.fr

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