mercredi 28 septembre 2016

Référendum : «le résultat compte moins que la campagne qui le précède»


La version originale de cet article a été publiée le 9 septembre 2016 dans la revue littéraire Élet és Irodalom («Vie et Littérature»). La traduction en français a été réalisée par Paul Maddens.
 
"L’institution du référendum trouve chez les démocrates, des partisans et des adversaires aussi sincères les uns que les autres. Pour la sociologue Mária Vásárhelyi, ce qui compte, c’est la façon dont ces consultations sont instrumentalisées par les pouvoirs en place. Concernant le référendum du 2 octobre prochain en Hongrie, elle estime que l’organisation du scrutin a surtout permis aux conservateurs de Viktor Orbán de monopoliser l’agenda politique comme jamais.
Dans les démocraties, le référendum est peut-être l’institution la plus vulnérable, celle qui donne la part belle à la plupart des abus. Ce n’est pas un hasard si cette institution compte au moins autant d’opposants que de partisans dans les cercles de spécialistes, y compris chez les démocrates les plus engagés.
Même dans les démocraties vivantes, le référendum peut être facilement un moyen de manipulation par l’élite populiste au pouvoir. Dans les dictatures et les systèmes autocratiques, il sert en revanche exclusivement le renforcement du pouvoir du dictateur et de la classe politique dirigeante." La suite sur hu-lala.org

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