samedi 14 mars 2015

Rencontre avec István Szabó et projection de "Chère Emma" au Cinéma Saint-André des Arts, Paris dimanche 29 mars à 20 h 30

Cinéma Saint-André des Arts 30 rue Saint-André-des-Arts, 75006 Paris
En partenariat avec Clavis Films, nous présentons
Chère Emma / Actes et esquisses
(Édes Emma, drága Böbe - vázlatok, aktok)
un film d'István Szabó

Ours d'Argent du Festival de Film de Berlin, 1992
Prix du Meilleur Scénario, European Film Award, 1992

(Fiction, Hongrie, 1992, 90’, Couleur, VOSTF)
avec Johanna Ter Steege, Enikö Börcsök, Peter Andorai, Eva Kerekes

Le film fait le portrait de deux jeunes femmes, Emma et Böbe, arrivant de la campagne pour enseigner le Russe à Budapest. Mais après la tombé du Rideaux de Fer, le Russe ne fait plus partie du programme et l’école demande désormais une connaissance de l’anglais. Les deux amies sont bientôt rattrapées par la dure réalité du nouveau système. Elles apprennent l'anglais qu'elles dispensent, dès le lendemain à leurs propres élèves. Alors que leurs revenus restent insuffisants, Böbe choisit de séduire les touristes en séjour à la capitale...

« A travers Emma, c'est un instantané de la Hongrie que nous offre István Szabó. La vie au jour le jour de gens ordinaires. Des gens désespérément accrochés au peu qu'ils possèdent. (...) Szabó filme sobre et peint ses personnages à la manière des impressionnistes. »
Isabelle Danel, Télérama, 1992

« István Szabó dresse donc un constat précis qui nous renseigne, bien mieux que n'importe quel reportage télévisé, sur la réalité réalité quotidienne telle qu'elle est vécue dans une société exsangue et déchirée. (...) Superbement interprétée par Johanna Ter Steege, Emma devient donc l'incarnation à la fois humble et résolue de cette vérité farouche. »
Claude-Jean Philippe, France Soir, 1992

« La dimension la plus importante du film de Szabó réside dans le fait qu’il capture cette atmosphère désespérée qui a probablement hantés de nombreuses personnes réalisant que la société ne leur était plus d’aucune utilité. Ils sont étant donc forcé de ressentir une responsabilité individuelle qui n’a aucun lieu d’être. » 

Moritz Pfeifer

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