dimanche 30 septembre 2012

Béla Tarr ouvre une école de cinéma à Sarajevo

"On le sait, l’auteur des Harmonies Werckmeister et du Cheval de Turin avait annoncé sa décision irrévocable de cesser de réaliser des films. Il avait promis de se consacrer désormais à la transmission de la haute idée du cinéma qu’il incarne. C’est ce qui est en train de se produire, avec l’ouverture à Sarajevo de la Film Factory conçue par le cinéaste hongrois.
Le seul pays où, malheureusement, il était certain que Béla Tarr n’établirait pas son école était à l’évidence le sien, soumis au véritable massacre du monde culturel, et notamment cinématographique qu’y perpètre le gouvernement fascisant de Victor Orban, parmi bien d’autres méfaits." La suite sur slate.fr

vendredi 28 septembre 2012

Árpád Schilling : Noéplanète

17-26 octobre
Théâtre National de Chaillot | 1, place du Trocadéro 75116 Paris
Renseignements et réservation : +33 1 53 65 30 00

Directeur de la compagnie Krétakör, le metteur en scène Árpád Schilling réserve au public français son retour à la scène et créera Noéplanète sur la scène du Théâtre National de Chaillot le 17 octobre prochain. Spectacle créé en résidence à Chaillot, Noéplanète regroupera une équipe d’acteurs, de danseurs et d’artistes de cirque. Partant du chaos ambiant, Árpád Schilling nous invite à explorer des pistes possibles pour un nouveau modèle de société, en s’inspirant entre autres d’écrits de Jean Vilar – qui dirigea le Théâtre National Populaire à Chaillot et dont on célèbre en 2012 le centenaire de la naissance.
De l’intime au spectaculaire, Árpád Schilling développe une même situation, celle du moment où l’on doit quitter quelque chose ou quelqu’un, un pays, une planète, une vie, une femme, un enfant qui n’est pas encore né. Noéplanète traite de la question de l’émigration, envisagée sous les angles multiples de la pratique, de la morale, de la métaphore et de la politique.
L’Institut Hongrois de Paris vous invite à suivre la genèse de cette création en lui consacrant une série de ses Newletters et vous proposeront de cheminer, des auditions aux répétitions dans la salle Jean Vilar du Théâtre National de Chaillot, avec l’équipe de Noéplanète.
Noéplanète au Théâtre National de Chaillot du 17 au 26 octobre. Renseignements et réservation : 01 53 65 30 00. 



 Feuilleton Noéplanète – Episode 1 L'idée de Noéplanète est née il y a près de deux ans, mais le processus de création est véritablement entré dans sa phase active avec les auditions qui se sont tenues en avril 2012 à Paris. Objectif, choisir les 12 interprètes du spectacle qui verra le jour en octobre 2012. En amont, de nombreux contacts avaient été pris avec les écoles ou les structures culturelles qui, en Europe, participent à la formation des artistes et techniciens du spectacle vivant (théâtre, danse, cirque, musique). Puis, pendant une semaine entière, Árpád Schilling a rencontré et auditionné près de 200 artistes. Pour chaque audition, il a mobilisé autour de lui une équipe issue notamment du théâtre et du cinéma afin de faire de ce moment difficile qu'est une audition une véritable séance de travail. Cette préparation minutieuse a permis à ces jeunes artistes comme à Árpád et son équipe d'entrer dans le vif du sujet. De ces moments, rien n'a été perdu : photos, ima! ges filmées, sons, improvisations ; tout a contribué à faire des auditions un chapitre à part entière du spectacle.
A la suite de cette première étape, s’appuyant sur les apports des artistes auditionnés, Árpád Schilling a exploré les différentes voies qui étaient apparues ou s'étaient ouvertes. C'est alors que deux éléments se sont révélés incontournables : la présence d'enfants d'une part et la nécessaire place de l'image cinématographique d'autre part.
Au-delà des difficultés pratiques que pose toujours l'engagement d'enfants dans un spectacle, il apparaissait évident que traiter de l'avenir de l'humanité sans faire apparaître la figure de l'enfant était une aberration. La rencontre avec deux enfants d'origine Rom et ayant eu un parcours difficile a été un moment déclencheur et leur présence s'est imposée avec force à Árpád, d'autant que ces deux enfants incarnaient de par leur origine et leur vie les multiples problématiques entourant la figure de l'immigrant, thème central du spectacle développé à plusieurs niveaux de réflexion. Malgré tout, pour plusieurs raisons et contre le désir d’Árpád, il s’est révélé impossible d’intégrer les enfants au spectacle et de leur conserver cette figure centrale : leur présence sur scène sera assumée par un saut dans le temps et l’espace et c’est un jeune Hongrois d’origine Rom, non acteur, rencontré lors d’un précédent projet pédagogique mené par le Krétakör, qui rejoindra les répétitions à Chaillot début octobre.
La présence d'un film de fiction à l'intérieur du spectacle s’est aussi imposée comme une nécessité. Árpád Schilling conçoit dès lors Noéplanète comme reposant sur l'interaction entre un film, une pièce de théâtre et le public. L’usage du film est le prolongement du travail que mène Árpád Schilling depuis longtemps avec sa structure Krétakör, autrefois compagnie de théâtre devenue il y a quelques années une « plate-forme » regroupant des jeunes artistes et techniciens issus principalement du théâtre, de la vidéo et de la musique au service de projets multiformes ouverts sur la société et le monde. Outre la pertinence de présenter sur une scène de théâtre de l'image animée à l'heure où celle-ci est omniprésente jusque dans nos moments les plus intimes, elle permet dans certains cas de développer un autre niveau de récit et, partant, de sens. Pour ce qui concerne Árpád Schilling, cette justification ! ne va pas sans une nécessaire qualité technique et esthétique. La partie filmée projetée dans le spectacle a pour cela fait l’objet d’un réel temps de tournage, durant l’été et le début du mois de septembre. 

 A cette étape succédera celle, inévitable dès lors qu'il s'agit de spectacle vivant, des répétitions : celles-ci se dérouleront dès la mi-septembre dans l'enceinte du Théâtre National de Chaillot, jusqu'à la création du spectacle le 17 octobre 2012. Árpád Schilling et son équipe partiront alors d'une matière accumulée pendant plusieurs mois, protéiforme et multiple. L'enjeu sera dès lors, dans une interaction permanente avec les interprètes et les collaborateurs artistiques et sans pour autant prétendre à une création collective, de lui donner une cohérence et un sens propres à construire un spectacle de théâtre.






Adam Biro La toile aux vanités Quelques histoires d’Andor Berki, peintre



A paraître le 4 octobre 2012
13,5 x 20 cm
ISBN 978-2-913904-51-4
156 p. – 15 €
Adam Biro est éditeur de livres d’art et écrivain.
Son dernier ouvrage paru à La Chambre d’échos, écrit avec Karin Biro-Thierbach, est la relation d’un voyage douloureux dans l’ancienne Prusse orientale,
Toi et moi je t’accompagne.
Cet ouvrage était précédé d’un premier recueil de nouvelles : Loin d’où, revisité.
Pour commander le livre
www.lachambredechos.com


Le peintre et homme d’affaires Andor Berki remémore dans ce recueil de nouvelles avec sa modestie proverbiale les célébrités qu’il a rencontrées et qui l’ont marqué, façonné : Rembrandt, Vermeer, Monet, Atatürk, Charlot, Doris Day, le Membre ou Dieu. Au passage, il raconte comment il a amassé son immense fortune et l’usage qu’il en a fait.
Et la fin du volume reprend l’étude sémio-linguistique du début : comment se rendre à Tours, à Romorantin ou dans le Vercors en dépit de l’obstruction de l’invisible préposée numérique assise dans le répondeur de la SNCF qui ne comprend pas les r  tels qu’on les roule en Hongrie.

Une grande pièce, deux toiles. Sur le mur de droite, un autoportrait de Rembrandt. L’un des plus beaux. Rembrandt vieux. Il ne se faisait pas de cadeau. Bien au contraire. Regardez comme je suis vieux et laid. Mes yeux, tristes, pétillent d’intelligence. J’ai compris toute la misère du monde. D’ailleurs, j’y ai participé largement. Les femmes, l’argent, la renommée, la gloire. Notre place dans ce monde. J’ai compris tout cela, et malgré cette compréhension, je n’ai pas été à la hauteur, je n’ai pas été différent de vous. Que d’erreurs. Je n’ai pas pu, ou pas voulu, résister. Aux femmes, à l’argent. À l’attrait de la renommée. À la grossièreté de la réussite, à sa vulgarité. Même moi. […] – Assieds-toi, m’a dit Rembrandt. J’ai demandé la permission de prendre un fauteuil. En face de la peinture. En face du peintre. M. de Lesenseigne a discrètement quitté la pièce. J’ai ramassé mon courage au creux de mon estomac. – Vos Trois arbres… Maître… Tout y est. Moi aussi, j’aimerais, comme vous… L’art, votre technique, le travail des mains, des yeux et aussi du cœur, le savoir-faire, taille et contre-taille, le talent, et aussi le sujet, la vie des gens, le pêcheur, l’arrière-pays, et l’amour, les amants cachés dans le feuillage, le ciel au-dessus. Et l’Au-delà… […] Vous êtes le philosophe assis dans le noir sous l’escalier en colimaçon et vous êtes aussi le tout petit peintre devant l’énorme chevalet… Je ne sais pas comment vous dire… J’aimerais, oh j’aimerais tellement, moi aussi… Moi aussi, je suis un petit peintre devant l’immensité de l’art… Que dois-je faire ? ai-je demandé. – Ce que tu veux. Cela n’a pas d’importance. Seul le geste compte. Et le désir. Nous nous regardâmes longtemps, moi et Rembrandt van Rijn. Je luttais contre les larmes. Il me dit : – Andor, la réalité est décevante. Et la vie n’a aucun sens. Peins.

Adam Biro est éditeur de livres d’art et écrivain. Son dernier ouvrage paru à La Chambre d’échos, écrit avec Karin Biro-Thierbach, Toi et moi je t’accompagne, est la relation d’un voyage douloureux dans l’ancienne Prusse orientale. Cet ouvrage était précédé d’un premier recueil de nouvelles : Loin d’où, revisité.

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La renaissance culturelle de la minorité hongroise en Ukraine

"Il y a pratiquement un siècle qu’ils cultivent farouchement leurs racines : les Hongrois qui, depuis le traité du Trianon de 1920, se sont retrouvés hors des frontières de la Hongrie moderne. Autant dire que les relations de Budapest avec ses voisins, notamment la Slovaquie et la Roumanie, ont depuis toujours été tendues sur la question de la protection des minorités.
En Ukraine, dans la région de Transcarpatie, la situation est plus consensuelle, et on parle même de renaissance culturelle de la minorité hongroise. Mais, cela ne se fait pas sans enjeux géopolitiques, notamment autour de la langue.
La renaissance culturelle de la minorité hongroise en Ukraine, dont la langue vient d’obtenir le statut de seconde langue officielle d’une région frontalière… A Uzhgorod, le reportage de Sébastien Gobert à écouter sur rfi.fr

jeudi 27 septembre 2012

Barbara -"L'amour et rien d'autre" avec Enikö S.

Ce spectacle raconte la rencontre entre ces deux grandes artistes, Barbara et Eniko, l’auteur et son interprète. Eniko fait beaucoup plus que nous faire revivre cette immense chanteuse, ce n’est pas non plus un hommage… elle s’empare des chansons et saisit simplement l’opportunité de nous faire passer, à travers elles, ses propres émotions...
Les lundis du 01 octobre 2012 à 20h30 au 29 octobre 2012 à 20h30
Théâtre des Nouveautés

La Hongrie demande à l’Arménie de normaliser leurs relations

"La Hongrie a de nouveau exhorté l’Arménie à normaliser ses relations avec le pays. Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Janos Martonyi, a lancé un appel dans une lettre à son homologue arménien Edouard Nalbandian au début du mois. Martonyi aurait averti Erevan au sujet des graves conséquences dont l’Arménie serait victime en suspendant ses relations avec la Hongrie." La suite sur armenews.com

Le Sénat de la Roumanie est contre l'autonomie hongroise

"Le Sénat roumain a rejeté une proposition pour la création d'une autonomie hongroise en Transylvanie. La plupart des députés de la commission compétente ont voté contre le projet de loi présenté par l'Union démocratique des Hongrois.
Il était prévu de créer une autonomie dans la région de Székely, qui comprend plusieurs comtés dont la majorité de la population sont les Hongrois vivant de façon compacte, qui demandent leur autonomie depuis 2007.
En outre, les parlementaires ont également rejeté la proposition de modifier la loi pour égaliser le statut des langues roumaine et hongroise. /L" Source : ruvr.ru

Hongrie/médias: nouvelle décision de justice en faveur de la radio d'opposition Klubradio

"La Cour d'appel de Budapest a une nouvelle fois tranché mercredi en faveur de la radio hongroise d'opposition Klubradio en confirmant la validité de son offre pour une fréquence que le puissant Conseil des médias, proche du pouvoir, rechigne à lui attribuer.

La Cour d'appel a aboli la décision du Conseil des médias (MT) invalidant l'offre de Klubradio déposée pour la fréquence 95,3, a déclaré le tribunal." La suite sur romandie.com

mercredi 26 septembre 2012

La communauté arménienne de Hongrie ne permettra pas que l’affaire Safarov soit oubliée

"Selon Hayots Achkhar, celle-ci se préparerait à saisir le tribunal de Budapest contre le Gouvernement hongrois, car elle voit dans le transfèrement de Ramil Safarov un cas de corruption et d’abus de pouvoir. La communauté arménienne estime que le PM hongrois a outrepassé ses fonctions, en prenant la décision d’ordonner le transfèrement de l’officier arménien et en faisant ainsi fi des avertissements du MAE et du Ministère de la Justice quant aux possibles conséquences. / Arminfo, RFE/RL, Jamanak" La suite sur armenews.com

mardi 25 septembre 2012

La Hongrie baisse son taux directeur à 6,50%

"Budapest - La banque centrale hongroise (MNB) a annoncé mardi une baisse de son taux directeur d'un quart de point à 6,50%, une décision attendue par la majorité des économistes.

Le Conseil monétaire de la Banque centrale a décidé de baisser le taux de base de 25 points de base à 6,50% lors de sa réunion de mardi, a indiqué la MNB sur son site en ligne. Il s'agit de la deuxième réduction de taux en l'espace d'un mois." La suite sur romandie.com

Ferenc Berko : En quête de beauté Exposition 8 novembre - 15 décembre Vernissage : 8 novembre à 19h Institut hongrois

 Ferenc Berko : Bombay, India, 1940s. © Estate of Ferenc Berko, courtesy Gitterman Gallery

Ferenc Berko (1916-2000), né en Hongrie dans une famille juive, fait partie de la longue tradition des photographes qui ont dû quitter leur pays et émigrer, comme Brassaï, Capa, Hervé, Kertész, Moholy-Nagy, Munkácsi...

De son enfance en Transylvanie à son éducation en Allemagne, de sa formation photographique en Angleterre puis en France, de sa carrière cinématographique en Inde au professorat en Amérique, Berko s'est situé aux carrefours des mouvements d'avant-garde sans en épouser aucun.

Elevé à Berlin dans le cénacle du Bauhaus, Berko apprend à regarder à travers le prisme de la géométrie, les contrastes de lumière. L'histoire du vingtième siècle oriente son itinéraire de Londres à Paris où il a forgé son style axé sur les lignes, les formes, les motifs, la Beauté intemporelle. Emigrant à Bombay, il expérimente divers procédés de photos et de cinéma, continuant à exécuter portraits, publicité et nus.

Expatrié à Chicago, son travail se focalise sur l'abstraction du paysage. Sa photographie devient subjective, il s'attache aux détails urbains. Installé à Aspen, Berko trouve un havre propice pour travailler en noir et blanc et en couleur. Reconnu aux USA comme l'un des pionniers de la couleur, il laisse une œuvre riche et inspirante.

Entrée libre

Dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, novembre 2012

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44 

Noéplanète d’Árpád Schilling du 17 au 26 octobre 2012 au Théâtre National de Chaillot

Noéplanète
Création à Chaillot
Conception et mise en scène d’Árpád Schilling
Du 17 au 26 octobre à 20h30, le dimanche à 15h30 ; relâche le lundi
Au Théâtre National de Chaillot
Árpád Schilling réserve au public de Chaillot son retour à la scène après quelques années d’absence. Avec Noéplanète, création née du chaos ambiant, en partie inspiré par des écrits de Jean Vilar interrogeant sa capacité à refonder le Théâtre national populaire et lui donner un nouveau souffle, Árpád Schilling nous invite à explorer des pistes possibles pour un nouveau modèle de société.
L’humanité va mal. Encore plus mal que d’habitude. Au point d’envisager un déménagement radical vers une autre planète baptisée Ararat. Pas question cependant d’envoyer sur cette version moderne de l’arche de Noé des humains ordinaires. Le projet quelque peu inquiétant est tout d’abord de mettre au point une humanité nouvelle à partir d’échantillons prélevés sur un groupe de jeunes gens. Des scientifiques sélectionnent ainsi ce qu’ils estiment être la matière intellectuelle et biologique de meilleure qualité à partir de laquelle sera élaborée une humanité dite « 2.0 ». Ces êtres d’un nouveau genre n’auront pas d’individualité propre. C’est à eux qu’est confiée la mission de fonder une nouvelle civilisation. En se situant sur plusieurs plans à la fois, ce spectacle conçu par le metteur en scène hongrois Árpád Schilling confronte dans une atmosphère de science-fiction la réalité accablante d’un monde de plus en plus étouffant – exposé à travers les récits des jeunes gens soumis à cette douteuse expérimentation – et la projection dans un avenir insensé quelque part au milieu du cosmos. La question étant : que peut-il sortir de cette opposition biaisée – sachant que les aspirations légitimes d’une jeunesse pour qui tout reste encore à faire ne sauraient être réduites à une série de paramètres.
Hugues Le Tanneur

Renseignements et réservations : 01 53 65 30 00
theatre-chaillot.fr

THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT
1, place du Trocadéro et du 11 novembre
75116 Paris
www.theatre-chaillot.fr

Zsuzsanna Varkonyi au Studio de l'Ermitage mercredi 26 septembre à 20H30

Comédienne, chanteuse et musicienne, Zsuzsanna née en Hongrie, a commencé par constituer son propre répertoire en interprétant à sa manière des chansons traditionnelles des pays de l'Est. Pour ses deux derniers albums, elle a composé ses créations qu'elle chante en hongrois, tzigane, et français, arrangées de mains de maîtres par ses musiciens. Elle a su créer un univers particulier où le rythme prédomine et où l'expressivité pure allie l'humour à la mélancolie."

Zsuzsanna Varkonyi: - chant, accordéon
Csaba Palotaï - guitare
Fred Norel - violon
Jeff Hallam- basse

*Les horaires indiqués correspondent à l'ouverture des portes*

http://www.myspace.com/zsuzsannavarkonyi

studio-ermitage.com

La Danse du paon : une nouvelle danse hongroise est née

"Une tribune libre de Pierre Waline
Connaissiez-vous la Danse du Paon ? Pour ma part, je vous avoue que non. Une nouvelle danse hongroise inventée par notre Premier ministre Viktor Orbán, à l’imagination toujours aussi fertile. Si j’ai bien compris, elle se caractérise par un pas tantôt à droite, tantôt à gauche, en avant ou en arrière, le tout agrémenté (en option) d’une roue par ci par là. Mais rien à voir avec la csárdás aux mouvements et rythmes si charmants. Il s’agirait plutôt de gestes saccadés, parfois burlesques, qui me rappelleraient davantage la Danse des Canards." La suite sur hu-lala.org

Palabres Centre-européennes Panorama des livres sur l'Europe centrale Littérature 2 octobre à 19h Institut hongrois


Tous les deux mois, auteurs, traducteurs et éditeurs présentent des livres ayant trait à l'Europe centrale (Autriche, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, etc.) récemment parus en français, sur l'initiative du CIRCE (Centre Interdisciplinaire de Recherches Centre-Européennes) de l'Université de Paris-Sorbonne et de l'Association Adice.

Les Invités des Palabres :

Gilles Rozier : D'un pays sans amour, Paris, Grasset, 2011 | « Alors que j'étais cadre dans la grande distribution, je me suis entiché du yiddish. J'ai découvert une littérature d'une richesse incroyable, ainsi que des vies d'écrivains superbes et tragiques aux yeux du cadre plan-plan que j'étais. Je me suis alors dit qu'un jour, j'écrirais un roman qui entremêlerait les destins de trois d'entre eux : Peretz Markish, Uri-Zvi Grinberg, Melekh Ravitsh. Trois jeunes gens posant sur une photo prise dans le jardin de Saxe, à Varsovie, un jour de 1922. Ils n'avaient pas vingt-cinq ans. L'idée n'a cessé de me hanter depuis. J'ai mis vingt ans à m'y atteler, cinq à la réaliser. » (Gilles Rozier)

Luba Jurgenson : Trois contes allemands, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2012 | « Voici trois temps forts de l'Histoire qui nous entraînent du fond de la Poméranie de 1913 jusqu'au Berlin de 1933, puis du New York des années 50 au Nuremberg de 1946, en passant par le Saint- Pétersbourg de 1880 et le Moscou des années 90. Trois drames de la judéité qui se jouent sur la scène intime des mots, des noms et des accents refoulés. »

Clara Royer : Csillag, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2011 | « S'il y a bien une chose dont Ethel ne doute pas, c'est qu'elle est juive. Jusqu'au jour où Côme, son ami chercheur, lui montre en passant la photographie d'une adolescente disparue en 1944. Ethel y reconnaît sa grand-mère, Marie, mais non la croix bien chrétienne qui pend à son cou. Pourquoi sa merveilleuse grand-mère lui aurait-elle menti sur ses origines ? Le désarroi de la jeune femme est d'autant plus fort que Marie, frappée d'Alzheimer, ne peut plus s'expliquer. Sous le choc, Ethel décide de mener l'enquête à la place de Côme. Une imposture qu'elle regrettera amèrement en découvrant ce que dissimule celle de Marie. Un récit sous haute tension et magistralement orchestré. »
Soirée animée par Jean-Francois Laplénie (spécialiste de littérature allemande et autrichienne, maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne)

Entrée libre

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Mercredi des bouquins - Littérature 17 octobre à 19h Institut hongrois

A partir de l'automne 2012, l'Institut hongrois de Paris lance un nouveau rendez-vous autour des livres : un mercredi soir sera consacré tous les mois à la présentation de publications récentes ayant trait à la culture hongroise et centre-européenne. Des œuvres consacrées à la littérature, l'histoire, la civilisation ou l'art en langue française, mais aussi les dernières traductions de la littérature hongroise classique et contemporaine, ainsi que les ouvrages spécialisés écrits par des auteurs d'origines hongroises ou françaises vivant en France seront présentés et commentés lors de ces soirées.

Œuvres présentées

Comte Paul Pálffy : Des Carpates au Ritz, 1890-1950. Lacurne, Paris, 2012, traduit et annoté par Dominique Viollet, préface de Françoise Wagener.

« Appartenant à l'une des plus prestigieuses, des plus anciennes et des plus riches familles hongroises, le comte Paul Pálffy de Erdőd naît en 1890. Jeune officier de cavalerie, il vit les derniers fastes de la monarchie austro-hongroise avant la Première guerre mondiale. Il est plongé ensuite dans les soubresauts politiques du nouvel État tchécoslovaque et de la Mitteleuropa de l'entre-deux-guerres.

Très vite, il devient surtout une figure emblématique de la société du Ritz et de l'Orient-Express, côtoyant tous les grands noms de l'aristocratie et de la diplomatie d'Europe centrale et la high society internationale.

Grand amateur de femmes, il en épousera huit, parmi lesquelles Louise de Vilmorin qui lui donne son premier vrai foyer - pendant la Seconde guerre mondiale - dans son cher château de Pudmerice.
A l'arrivé des Soviétiques en 1945, Pálffy fuit vers l'ouest, abandonnant tous ses biens. Il finit ses jours très modestement à Munich en 1968, entouré de ses seuls souvenirs. »

Fabien Clavel : Le Châtiment des Flèches, J'ai Lu, 2012.

En l'an mil, la Hongrie est le théâtre d'une lutte historique qui oppose les anciennes tribus païennes au roi István. Celui-ci entend unir son pays sous une seule et même bannière, et convertir ses sujets à la nouvelle religion. Mais la puszta, la steppe qui couvre la majeure partie du territoire, appartient aux esprits des croyances ancestrales et aux chamanes dont les pouvoirs semblent infinis...

Intrigues politiques de grande envergure, batailles épiques à couper le souffle, magie, héroïsme... « Le Châtiment des flèches » réinvente l'histoire de l'Europe centrale au prisme de la fantasy.
Présentés par Dominique Viollet (traducteur), Éva Sztárayné Kézdy (chercheur, Université Calviniste de Budapest), Ibolya Virág, (traductrice)
Entrée libre

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Judith Polgar : il n'y a pas d'échecs masculins ou féminins

"La joueuse hongroise d’échecs Judith Polgar s’est convertie à la littérature. Elle a déjà publié un livre et n’entend pas s’arrêter là, a déclaré cette éminente femme, grand-maître des échecs, dans un entretien accordé à la Voix de la Russie." La suite sur ruvr.ru

La Hongrie demande une aide financière de l’UE

"Le gouvernement hongrois compte demander de 12 à 15 milliards d’euros d’aide financière à l’UE et au Fonds monétaire international (FMI).
Toute aide susceptible d'être apportée par le FMI et la Commission européenne sera considérée comme une « précaution » par les autorités hongroises." La suite sur ruvr.ru

lundi 24 septembre 2012

A propos de « La fortune littéraire de Sándor Márai » (András Kányádi et alii) aux Editions des Syrtes

"Il faut d’abord s’habituer au vocabulaire spécifique de la critique littéraire quand, comme moi, on est profane en la matière. Mais assez rapidement on comprend (peut-être sans en saisir toutes les nuances ou connotations) des concepts comme réception (formes et environnement de l’accueil d’un ouvrage ou d’une œuvre dans un contexte donné d’époque et de lieu), de canon (liste plus ou moins hiérarchisée des ouvrages considérés comme références) ou d’intertextualité (liens d’un texte avec d’autres).
Ceci étant posé, cet ouvrage est passionnant à de nombreux titres pour qui considère Sándor Márai comme l’un des très grands écrivains du siècle dernier ou qui, plus généralement, s’intéresse à la littérature hongroise." La suite sur sandor-marai.blogspot.fr

Hongrie/boue rouge: ouverture du procès de l'usine responsable du désastre

"Le procès des dirigeants et employés d'une usine d'aluminium à Ajka (ouest), dont un des réservoirs avaient cédé en octobre 2010 provoquant la mort de dix personnes, s'est ouvert lundi à Veszprem (ouest).

Au total, quinze personnes dont le patron de l'entreprise bauxite-aluminium MAL, sont jugés pour accident mortel causé par négligence, infractions contre les biens publics, violation des processus de gestions de déchets et dommage préjudiciable à l'environnement." La suite sur romandie.com

Pique-nique d'automne des Mardis hongrois : encore des images












Le pique-nique bat son plein par une belle journée d'automne












Un 23 septembre : pique-nique d'automne des Mardis hongrois en images