lundi 23 janvier 2012

Les démons du passé hongrois ressurgissent

"La Hongrie s’isole, adoptant des lois xénophobes. L’exemption fiscale des chiens de race hongroise en est la dernière illustration tragicomique. Perspective historique.
Quelle avalanche! Depuis quelques jours, les qualificatifs les plus sévères s’abattent sur la Hongrie et son premier ministre. Dérive autoritaire, démocrature, fascisme rampant, racisme purulent. Il fallait que l’Union européenne, dont le pays est membre depuis huit ans, fasse quelque chose. Alors, Bruxelles a décidé d’intervenir.
Pour sauver des médias condamnés au silence? Pour secourir des Roms menés à coups de trique? Pour faire taire les nostalgiques de la Grande Hongrie? Mais non! Vous n’y êtes pas du tout: ce qui irrite Barroso et ses amis, c’est avant tout la perte d’indépendance de la Banque centrale hongroise. Seules les entraves au néolibéralisme financier semblent faire bouger la Commission de Bruxelles. Chacun reste maître chez soi, à condition de ne pas toucher à la déréglementation des finances imposée par la Banque mondiale, le FMI, le G8, le G20 ou Merkozy." La suite sur largeur.com

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