vendredi 14 octobre 2011

Béla Tarr par Jacques Rancière,


Éditions Capricci, collection "Actualité critique", 2011.

Prix 7,95 €

Bela Tarr, né en 1955 en Hongrie, a commencé à filmer à la fin des années 1970.
Il est l’un des plus grands réalisateurs des trois dernières décennies. Son dernier film, Le cheval de Turin, qui sortira à la fin de l’année, a reçu le Grand prix du jury à la Berlinale. Des rumeurs prétendent qu’il mettrait bientôt fin à sa carrière. Le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective intégrale et accompagne ce livre avec les éditions Capricci, dans lequel Jacques Rancière décrit un jeune cinéaste hongrois qui fait partie de ceux qui voulaient bousculer le futur de son pays en prenant la cause de ceux qui voulaient voir les mots traduits en réalité. Le cinéma de Bela Tarr décrit ce monde.
Il montre que le cinéma peut prendre le temps d’affirmer tous ses pouvoirs de montrer et de suggérer. La caméra n’est plus pressée. Rien à voir avec un esthétisme formaliste. Ce n’est pas non plus un constat désabusé. La colère l’habite, intacte.

Jacques Rancière est professeur émérite au département de Philosophie de l’Université Paris VIII, où il a enseigné de 1969 à 2000, et professeur visitant dans diverses universités américaines.
Il est l’auteur de nombreux livres consacrés à la politique, à la littérature, à l’esthétique et à leurs rapports. Il a consacré au cinéma de nombreux articles publiés notamment dans Trafic et dans les Cahiers du cinéma et deux livres, La Fable cinématographique (Le Seuil, 2001) et Les Ecarts du cinéma (La Fabrique, 2011). Son dernier ouvrage Aisthesis. Scènes du régime esthétique de l’art paraît en Octobre 2011 aux éditions Galilée.

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