jeudi 14 octobre 2010

"Journal de galère", d'Imre Kertész : Imre Kertész, le pari de la vie

"Certains auteurs vous "rapetissent", disait Gombrowicz. D'autres au contraire vous grandissent, vous étirent, vous élèvent (presque) jusqu'à eux. Un instant, vous avez leur taille. Vous vous sentez tel un personnage de Giacometti : les pieds lourds pris dans le bronze mais la tête flottant au-dessus des nuages. Cette impression d'intelligence ne dure, hélas, que le temps d'une lecture. Mais quelle griserie pendant 200 pages, quel infini sentiment de gratitude !

Parmi ces "auteurs des hauteurs" figure Imre Kertész, écrivain hongrois et Prix Nobel 2002. Né en 1929 dans une famille juive de Budapest, Kertész a tout vu, tout connu : la déportation à 15 ans à Auschwitz-Birkenau, le stalinisme à son retour en Hongrie, l'entrée progressive dans l'écriture clandestine, l'accueil glacial fait à son premier livre, Etre sans destin (un chef-d'oeuvre sur lequel il a travaillé trente ans dans la solitude la plus totale)." La suite sur lemonde.fr

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