mardi 31 mars 2009

János Szász SAXON au Salon des Réalités nouvelles 12 au 19 avril Parc Floral de Paris


Ce que János Saxon Szász comprend sous la notion de poly-dimensionnalité et plus ou moins équivalent à l’idée inter-disciplinaire des sciences étudiant les proportions mathématiques et leur visualisation, plus généralement regroupés sous le nom de géométrie fractale. Cette géométrie étudie les objets présentant une certaine forme de symétrie qui résulte d’un comportement invariable (par exemple celle du miroir oů elle conserve la proportion des formes en corrélation avec l’invers). Les formes fractales restent invariables malgré le changement de mesure et de dimension, c’est-à-dire qu’à chaque changement de mesure, il faut que les détails ou les fragments caractérisant la forme initiale se reproduisent. La problématique de ces structures invariables est devenue le sujet essentiel de nombreuses sciences depuis 1970 et à amené un changement de conception dans diffé rents domaines des sciences de la nature ou des sciences humaines. La complexité de cette question et son origine liée aux mathématiques ont empęché les représentants des différents domaines de l’art de dépasser un intéręt superficiel pour cette discipline, bien que les mesures et les proportions soient depuis toujours les éléments essentiels de la musique et de l’art. János Saxon Szász évite systématiquement dans ses publications la terminologie de la géométrie fractale. Cela s’explique par le fait trčs sympathique – en tout cas pour moi – qu’il n’a pas commencé à s’intéresser aux formes invariables en opposition aux changements de proportions en suivant la mode de l’idée du chaos et des fractales, mais, en s’appuyant sur les résultats de l’art plastique constructiviste, il est arrivé seul à la découverte de ces compositions de formes. Cette découverte en elle-męme pourrait devenir un événement inte rnational. Mais János Saxon Szász est aussi un excellent plasticien qui a été capable de créer son propre polydimensionnel – comme il l’appelle lui-męme – à partir des formes extręmement simples et en utilisant un langage visuel très marquant. Selon moi – habitant en Europe de l’ouest et possédant un grand nombre d’écrits sur les essais visuels inspirés des mathématiques – János Saxon Szász est quasiment le seul exemple convaincant que cette théorie des proportions venues des problématiques des sciences naturelles peut se transposer également dans l’art. En outre, János Saxon Szász sait réfléchir et composer et parvient, en écrivant sur les transpositions des formes invariables contre les changements de proportions, à conserver l’argumentation et la terminologie de l’art plastique constructiviste de Malévitch jusqu’à nos jours.
Géza Perneczky historien d’art
Cologne

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