vendredi 30 mars 2007

A Párizsi Magyar Intézet pályázatot hirdet

A Párizsi Magyar Intézet pályázatot hirdet a párizsi Zene Ünnepén való részvételre világzene kategóriában.

A Zene Ünnepét először 1982-ben rendezték meg Franciaországban, Jack Lang, az akkori francia kulturális miniszter felkarolta a kezdeményezést. Azóta is minden évben, az összes francia településen legalább egy koncerttel vagy utcabállal megemlékeznek a zenéről ezen a napon. Európai méretűvé 1985-től vált az ünnep, azóta a kontinens számos országában rendeznek koncertsorozatokat és teremtenek igazi fesztiválhangulatot minden év június 21-én. A mára nemzetközivé vált rendezvény gondolata akkor is, most is ugyanaz: kicsiknek és nagyoknak, szegényeknek és gazdagoknak egyaránt ingyenessé és ezáltal elérhetővé tenni a zenét. A Franciaországban valóban tömegeket megmozgató esemény alapvető célja vidámságot és felszabadultságot kelteni a köztereken, az utcákon, ahol délutántól éjfélig szinte minden sarkot kisajátít a muzsika.

A Párizsi Magyar Intézet (PMI) ez alkalomból a tavalyi évhez hasonlóan önálló, szabadtéri helyszínen szeretné felvonultatni a magyar tehetségeket. A PMI szándéka, hogy több zenekar számára biztosítson lehetőséget a francia közönség előtti bemutatkozásra, ezért pályázatot hirdet a színpadi fellépésre. A pályázat nem titkolt célja a helyi muzsikáláson túl, hogy a kiutazó zenekarok a kint töltött maximum 6 nap alatt saját csatornáikon elindulva, önállóan megszervezhessék következő franciaországi turnéjukat. A PMI ehhez segítséget biztosít, de a szervezést nem vállalja magára.

Olyan zenekarok jelentkezését várjuk, akik szívesen képviselik hazánkat a magyar népzene gyökereiből táplálkozó, de a XXI. század zenei stíluselemeit is felhasználó muzsikájukkal. A jelentkezésnek tartalmaznia kell egy legalább 20 perces, saját hanganyagot rögzítő CD-t, digitális fotót és egy legfeljebb A4-es oldal terjedelmű leírást a zenekarról (kontakt, történet, stílus, tagok, egyéb fontos közlendők).

Pályázati határidő: 2007. április 16.
A PMI a beérkezett hanganyagok alapján 2-5 együttest választ ki és hív meg a francia fővárosba, hogy „Magyar sarok” nevű színpadán játszanak 2007. június 21-én, 16 és 23 óra között. A PMI biztosítja a zenekarok kiutazását és elszállásolását Párizs szívében (6 nap / fellépők + 1 fő erejéig), és igény esetén tanácsokkal segíti őket a további koncertek szervezésében. Vállalja a fellépő zenekarok anyagainak eljuttatását a francia sajtóhoz, valamint a helyszínen terjesztendő francia nyelvű információs anyagok elkészítését (zenekaronként 500 db szórólap), továbbá a zenekar bemutatkozó anyagának megjelentetését a http://www.instituthongrois.fr/ honlapon.
Jelentkezését a Párizsi Magyar Intézet alábbi címén várjuk:
“Zene Ünnepe” Institut Hongrois
92, rue Bonaparte
75006 Paris - France
Bővebb információ az alábbi e-mail címen kérhető: zeneunnepe@orange.fr
Párizs, 2007. március 26. Párizsi Magyar Intézet

"Poétique du regard" - peinture, sculpture, collage exposition du 23 avril au 19 mai 2007 Galerie La Capitale

LA CAPITALE
GALERIE
18, rue du Roule 75001 Paris Tél. : 01 42 21 19 31
Métro Pont Neuf/Louvre - Rivoli/Les Halles
du lundi au samedi de 11 h à 13 h et de 14h à 19 h 30
www.lacapitalegalerie.com
e-mail : info@lacapitalegalerie.com

Vernissage de l'exposition le mardi 24 avril 2007 à partir de 18 heures

Eszter Forrai
Nancy Vuylsteke De Laps
Ewa Rzeznik

"Depuis quelques années, le monde lyrique d'Eszter Forrai est habité par de belles images construites à la fois avec des mots et des couleurs. Pendant plus de trente ans elle a écrit des poèmes, que des artistes comme Alain Kleinmann, Frans Schuursma, Károly Dorosz, Slomo selinger, János Biró, séduits par leur sensibilité, ont illustrés. Mais un jour elle remplace son stylo par un pinceau et commence à peindre et à dessiner, reprenant son activité préférée de sa jeunesse qu'ele avait abandonnée pour la littérature. En 2003, à la sortie de son livre intitulé La troisième (Harmadik), elle a surpris ses lecteurs avec son texte enrichi par ses propres dessins.

Eszter Forrai, née à Budapest, est arrivée à Paris en 1962 avec un diplôme de lettres en poche. Elle a commencé à travailler comme journaliste, pigiste pour plusieurs revues hongroises, Uj Kelt, Szivárvány, Uj Látohatár, Radio Free Europa et parallèlement elle écrit des poèmes. Son premier recueil publié à Londres en 1969 marque le début d'une longue série de livres.

Employée au Musée d'Arts Moderne de Paris pendant plusieurs années, Eszter Forrai a passé la plus grande partie de ses journées parmi les oeuvres de Matisse, Arp, Delaunay, Raoul Dufy, magritte, Miro et beaucoup d'autres. Avec son esprit de poète, réceptive à la beauté et sensible aux messages artistiques, elle a établi un lien particulier avec les peintures et les sculptures qui l'ont entourée dans les salles du musée. Ainsi est né son livre de poèmes Collection privée dans lequel elle exprime ses pensées, ses sentiments, ses impressions suscités par ces oeuvres : les sensations captées se sont transformées en mots.

Les poèmes d'Eszter Forrai parlent également de ses souvenirs d'enfance, de l'amour, de la joie et de la trsitesse, jusqu'au moment où un jour quelque chose l'a conduit vers la nécessité de dessiner. Il y a quatre ans, pour perfectionner sa technique elle s'est inscrite au cours d'arts plastiques. Depuis elle ne lache pas son pinceau. Elle participe régulièrement aux expositions collectives et en 2005 elle présente sa première exposition personnelle à la Galerie Calligraphis."

Julia Cserba

La tranquillité d'Attila Bartis paru chez Actes Sud

Un grand roman de société focalisé sur les désastres d’une relation mère/fils au temps de la Hongrie socialiste et post-socialiste (des années 1975 aux années 1990). Né en 1968, Attila Bartis a déjà conquis les lecteurs hongrois, puis allemands, par son humour noir, son talent stylistique et sa façon d’aborder l’érotisme et la violence.

La carrière de la célèbre actrice hongroise Rebeka Weér, inoubliable dans le rôle de Cléopâtre, s’achève brutalement : sa fille Judit, une jeune violoniste au talent exceptionnel, est “passée” à l’Ouest. Nous sommes à la fin des années 1970 et le pouvoir hongrois emploie tous les moyens pour garder au pays les gens de talent. Subissant la pire des pressions, à savoir l’interdit professionnel, l’actrice tente en vain de convaincre sa fille de revenir.

Pour sauver sa carrière, Rebeka Weér déclare finalement sa fille morte, elle met en scène un faux enterrement et envoie des faire-part aux pontes du parti et à leurs sbires culturels. Sa mise à l’écart étant maintenue, l’actrice décide de se cloîtrer chez elle et de ne plus voir personne, sauf son fils, le frère jumeau de Judit, par la force des choses : ils habitent le même appartement et, dans la Hongrie des années 1970, il n’est pas aisé de trouver à se loger. Durant les quinze années qui suivent, alors que tout un système politique s’effondre (1989 : ouverture des frontières ; 1991 : départ des troupes soviétiques…), l’actrice ne quitte pas son appartement et exerce une tyrannie jalouse sur son fils.

C’est lui le narrateur. Il décrit avec précision et humour noir ses tentatives désespérées de fuir la toile paralysante tissée par le malheur et la méchanceté de sa mère. L’amour, la haine, la colère, l’indifférence, l’autodestruction – ses efforts seront multiples et fort variés, jusqu’à l’ultime acte, le plus passif mais le plus efficace de tous…

La force du roman réside dans la plasticité avec laquelle Bartis parvient à créer l’atmosphère oppressante de la vie de cet homme tout en témoignant de l’immense liberté que l’écrivain arrive à s’inventer. Au début, les écrits du jeune homme font partie du système familial de subterfuges et mensonges : pour consoler sa mère, il écrit de la main gauche des lettres inventées que sa soeur aurait envoyées à leur mère lors de ses tournées dans les capitales occidentales. En réalité, la fille n’écrit jamais et finira par se suicider. Mais peu à peu, l’écriture s’élève et on assiste, en même temps qu’au désastre des vies détruites par un système politique inhumain, à l’émergence d’une liberté d’expression prodigieuse. La censure que la mère tente
d’exercer est déjouée, le jeune écrivain s’échappe par la littérature, crée pour ne pas tuer. Comment aimer lorsqu’on est prisonnier du malheur de sa mère, aux sens propre et figuré à la fois ? Après maintes aventures malheureuses, toutes vouées à une sexualité déchaînée, violente et destructrice, le narrateur rencontre Eszter Fehér et ressent, pour la première fois, un sentiment qui ressemble à l’amour. Saura-t-elle le libérer ? En tout cas elle l’épaule, et c’est grâce à elle qu’il devient écrivain.

Même les scènes les plus crues (d’érotisme mais aussi de violence) sont précises, écrites dans un style parfaitement maîtrisé. Ce qui surprend (et Bartis a été comparé à Camus et à Sartre à la fois), c’est l’absence totale de cynisme. Tout en pratiquant l’humour noir, l’auteur reste près de ses personnages, ne les dénonce jamais, évite la facilité.

Grâce à ce roman, Attila Bartis se hisse au rang des grands auteurs d’Europe Centrale, on pense évidemment au jeune Kundera mais aussi aux premiers textes du Polonais Andrzej Stasiuk.

L’AUTEUR
Attila Bartis est né en 1968 à Marosvásárhely (Tîrgu Mure) en Roumanie, une ville peuplée majoritairement de Hongrois. En 1984, il s’installe avec ses parents à Budapest. Son père, journaliste, subissait des pressions et espérait avoir plus de liberté en rejoignant la capitale hongroise. Après des études de photographie, Bartis expose ses photos et reçoit une première bourse dans cette discipline. En 1995, sa première publication, La Promenade (grande nouvelle), est déjà remarquée et traduite en allemand chez Suhrkamp. Ensuite, il publie un recueil de nouvelles et, en 2001, son premier grand roman La Tranquillité, pour lequel il a reçu le prix Sándor Márai en 2002.
Il vit actuellement à Budapest, en tant que photographe et écrivain.
Traduit en allemand à l’automne de l’année 2005, La Tranquillité (son premier livre traduit en français) a été élu meilleur roman en janvier 2006 sur la liste mensuelle établie par trente critiques littéraires.
A Nyugalom, traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba.
320 pages. Prix : 21 €

jeudi 29 mars 2007

Concert de group BRAINS le 14 avril à 21H à l'OPA


Brains se définit comme le groupe drum and bass hongrois, alors que sa musique est beaucoup plus riche que ça. On y retrouve des influences electro, hiphop, reggae, rock, folk, dancehall et breakbeat.


Depuis 2002 le groupe joue régulièrement à l'étranger, dans des clubs de toutes tailles, lors de soirées ou de festivals. (Parkpop, Pohoda, Open Air St; Gallen, Pinkpop, Sziget...). Il existe peu de scènes où ils n'ont pas encore fait vibrer le public en Europe.


En 2006 ils ont sorti leur troisième album, nommé HUMANUAL, qui sera présenté en exclusivité au public parisien à l'OPA.


http://www.brains.hu/
www.myspace.com/brainsband


14 avril à partir de 21H à l'OPA 9, rue Biscornet Paris 12ème métro Bastille


ENTREE LIBRE!!

mercredi 28 mars 2007

Anahod par la compagnie franco-hongroise "Les inachevés" les 7 avril et 5 mai 2007

Dans le cadre de l'Année de l'Arménie à Paris la Compagnie franco-hongroise "Les Inachevés" présente un spectacle interactif sur le conte arménien "Anahod"( mise en scène Monika Rusz).
Date: les samedis 7 avril et 5 mai à 15 h
Lieu: Atelier Théâtre 89, avenue du Dr. Paul Casalis, Métro: Créteil Préfecture ( 30 m de la sortie du métro)
Réservation obligatoire au 01.42.54.01.67

Anton Prinner : vernissage de l'exposition au Musée Ernst à Budapest le 18 avril 2007


Cliquez sur les images pour les agrandir.

Voir aussi l'article sur le Blog des Mardis hongrois
Voir aussi le bel ouvrage de Julia Cserba, en langue hongroise, présentant les plasticiens d'origine hongroise ayant vécu en France. "Magyar képzömüvészek Franciaorszàgban"

Surprises d’Europe centrale» (4/4) par Kristina Rady : les musiques serbes sur France Culture le 20 avril 2007

Ecoutez les programmes radios du soir sur France Culture entre le 17 et le 20 avril de 22 h 15 à 23 h 30

HALLGASSÀTOK AZ ESTI RADIOMUSOROKAT A FRANCE CULTURE ADOJÀN !!!!
APRILIS 17-20 KOZOTT
22H15-23H30
www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/sommaire/

Vendredi 20 avril

«Surprises d’Europe centrale» (4/4) par Kristina Rady
Réalisation : Pierre Willer

Surpris par... la Serbie

BELGRADE - Les musiques en Serbie sous la guerre et aujourd'hui

Milan Lucic - directeur de Dom Obladine, Maison des jeunes de Belgrade

Matthieu Bardiaux - directeur adjoint du Centre culturel français de Belgrade

Kal - concert du groupe tsigane de Belgrade

MOKRA GORA - Les musiques des Balkans vues par Kusturica

Emir Kusturica - réalisateur

SARAJEVO - la ville des cultures croisées

concert de Boban Markovic Orkestar

VLADICIN HAN - les musiques des fanfares des Balkans

Boban Markovic - trompettiste, fondateur de l'orchestre éponyme

Marko Markovic - trompettiste, son fils

BELGRADE - les musiques des Balkans vues par un scénographe et les Balkans vus par des musiciens

Aleksander Denic - décorateur, scénographe des films d'Emir Kusturica

Nenand Jankovic - chanteur de No Smoking Orchestra

Dejan Sparavalo - violoniste de No Smoking Orkestra

BOBAN MARKOVIC ORKESTAR: La fanfare en or de Serbie

Incontestable star virtuose de Serbie, Boban Markovic est devenu célèbre par les films d’Emir Kusturica, Underground et Arizona Dream, dans lesquels elle imprime sa marque sonore très caractéristique et racée.

Le trompettiste et son Orkestar ont, ces dernières années, collectionné les plus grandes récompenses décernées par le sacro-saint rendez-vous annuel des orchestres roms cuivrées de Serbie, le festival de Guça.

Né dans une famille de musiciens, Boban Markovic et son fils prodigue, Marko insufflent un swing neuf à cette musique aux origines militaires, qui mêle frénésie et langueur, à la tradition serbe en proposant des arrangements qui empruntent au jazz, à la samba, au klezmer, etc., n’hésitant pas à intégrer de nouveaux instruments à son groupe, à composer et à cultiver les rencontres avec d’autres artistes défricheurs, comme Frank London (des Klezmatics) et le Hongrois Félix Lajko.

http://www.s-sur-z.com/,

No Smoking Orchestra / Zabranjeno Pusenje

Créé en 1980 à Sarajevo par Nenad Jankovic, alias Dr Nele Karajlic, le groupe de techno-punk-rock tsigane Zabranjeno Pusenje, connu depuis sous sa traduction "No Smoking Orchestra" provoque les polémiques et s'attire les foudres de la censure yougoslave des années 80. Les textes sont virulents, hilarants et envolés dans l'univers de l'absurde si cher des libres penseurs d'opposition au régime du bloc de l'Est. Emir Kusturica réintègre le groupe de ses anciens camarades en 1986, assure les rythmes de la basse et rajoute aux polémiques. En 1994, quand les conflits battent leur pleins, le groupe se reconstitue avec son fils Stribor Kusturica, ce dernier à la batterie et signe les musiques de la majorité des films d'Emir Kusturica.

Surprises d’Europe centrale» (3/4) par Kristina Rady : les musiques tziganes le 19 avril 2007 sur France Culture

Ecoutez les programmes radios du soir sur France Culture entre le 17 et le 20 avril de 22 h 15 à 23 h 30

HALLGASSÀTOK AZ ESTI RADIOMUSOROKAT A FRANCE CULTURE ADOJÀN !!!!
APRILIS 17-20 KOZOTT
22H15-23H30
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Jeudi 19 avril

«Surprises d’Europe centrale» (3/4) par Kristina Rady
Réalisation : Pierre Willer

Surpris par...Budapest

Les musiques tsiganes "olah" de Hongrie

Ando Drom - avec Antal Kovacs, ex membre du groupe

Romano Drom - avec Antal Kovàcs, fondateur du groupe

L'histoire des Roms en Hongrie

György Kerényi, sociologue, journaliste

Les musiques tsiganes "roumoungro" de Hongrie

Les 100 violonistes tsiganes de Hongrie - avec Robert Farkas, ex premier violon des 100 violonistes, ex membre de Besh o droM, violoniste actuel de Romano Drom

Les musiques tsiganes métissées de Hongrie

Besh o droM - avec Gergo Barcza et Adam Pettik, fondateurs

Mitsoura - avec Monika Juhasz Mitsoura

Les racines

avec Eta, la maman de Mitsou (Monika Juhasz Mitsoura)

L'exception

Félix Lajko

1) ROMANO DROM - les racines musicales tsiganes revisitées.

Alors que l’on a tendance à imiter, et prêter le nom de « musique tsigane » à toutes sortes de musiques parce qu’elles sont « festives » ou caricaturent un style « bohème », le groupe Romano Drom, tout en restant gardien de sa culture et de sa langue maternelle, a choisi dans l’album « Po cheri » (Au firmament), de mettre en avant ses propres compositions, de montrer les influences extérieures qui nourrissent son style, mais aussi de reprendre des chants traditionnels peu joués aujourd’hui et liés à leur enfance.

De la musique des Balkans à celle de Roumanie, en passant par la rumba catalane ou la musique arabe, leur musique est généreuse, parfois mélancolique, parfois gaie, elle déborde cependant indéniablement d’énergie et de personnalité.

http://www.romanodrom.com/,

2) MITSOURA - Gypsie Queen !

Monika Miczura, la chanteuse Rom hongroise Mitsou s’est déjà forgée avec Andro Drom et Bratsch, mais elle est surtout bien connue des amateurs du cinéma de Tony Gatlif, puisque c’est elle qui prête sa voix si particulière à Nora Luca, la chanteuse dans Gadjo Dilo, et joue et chante également dans Swing. Une voix aigue, puissante et légèrement éraillée, déroutante par son exotisme du Rajastan, bien que typique des traditions tsiganes de Hongrie et de Roumanie.

Elue Gypsie Queen par les anthologies du label allemand Network, elle a fondé son propre groupe Mitsoura. L’on appréciera la mise en musique aussi variée qu’audacieuse, où l’on retrouve aussi bien des éléments indiens, tziganes, rock que jazz et classiques. Voilà donc du « gypsie » innovateur qui nous changera de moult groupes dits « tsiganes »....

http://www.mitsoura.net/ et http://www.s-sur-z.com/,

3) BESH O DROM - Disco des Balkans

En jargon tzigane hongrois, Besh o Drom est une invitation à « suivre son propre chemin », à « n’en faire qu’à sa propre tête », à « accomplir son destin ». Et leur destin à eux, c’était d’oser, oser l’inconcevable, le mélange et la fusion des genres sans complexe aucun. Sans se défaire de ce qui constitue leur terreau d’origine, la musique des Balkans, ils en conservent les structures, oui, mais pour mieux s’en libérer et les enrichir d’ahurissantes improvisations. Le résultat, une sorte de disco des Balkans, de « Saturday night fever » tsigane, enlevé par ces six à huit musiciens à la rapidité diabolique, aux origines et influences diverses : tziganes, yiddish, macédoniennes et arméniennes.
http://www.beshodrom.hu/ et http://www.s-sur-z.com/


Surprises d’Europe centrale» (2/4) par Kristina Rady : MUZSIKÁS - La fraîcheur des musiques authentiques de l’Est le 18 avril 2007 sur France Culture

Ecoutez les programmes radios du soir sur France Culture entre le 17 et le 20 avril de 22 h 15 à 23 h 30

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APRILIS 17-20 KOZOTT
22H15-23H30
www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/sommaire/


Mercredi 18 avril

«Surprises d’Europe centrale» (2/4) par Kristina Rady
Réalisation : Pierre Willer

Surpris par... Budapest

MUZSIKÁS - La fraîcheur des musiques authentiques de l’Est

De l'oeuvre de Béla Bartók à la musique traditionnelle hongroise, il n'y a qu'un pas. Encore faut-il savoir où poser le pied ! Le vaste répertoire de Muzsikás constitue un excellent champ d'investigation, d'autant que ce groupe a suivi l'exemple de Bartók, qui est allé puiser ses connaissances à la source, c'est-à-dire au plus profond des campagnes hongroises.

Depuis presque un quart de siècle, Muzsikás sillonne les salles de concert d'Europe et du reste du monde afin de faire résonner les sources traditionnelles de la musique hongroise, trop souvent assimilée à l'identité tsigane. Fruit d’un collectage minutieux en Europe centrale, Muzsikás a su sauvegarder non seulement les musiques moldave et tchango de Transylvanie, mais aussi les mélodies juives perdues dans les montagnes des Carpates.

Des festivals country d’outre-Atlantique aux salles des fêtes des villages perdus de Transylvanie, de la Cité de la Musique au Théâtre de Ville à Paris, des music-hall de Londres aux Opéras d’Europe de l’Est montrent aussi bien l’ouverture d’esprit que la fraîcheur et la profondeur qu’ils ont su garder à travers les collaborations avec des quatuors à cordes, des orchestres philharmoniques, des virtuoses de jazz, et d’autres musiciens incontournables comme Balanescu ou Akosh S.

http://www.muzsikas.hu/ et http://www.s-sur-z.com/

Surprises d’Europe centrale» (1/4) par Kristina Rady : La compagnie de théâtre Krétakör 17 avril sur France Culture

Ecoutez les programmes radios du soir sur France Culture entre le 17 et le 20 avril de 22 h 15 à 23 h 30

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APRILIS 17-20 KOZOTT
22H15-23H30
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«
Surprises d’Europe centrale» (1/4) par Kristina Rady

Réalisation : Pierre Willer

Surpris par ...Budapest

La compagnie de théâtre Krétakör

La Compagnie Krétakör a été fondée en 1994 à Budapest (Hongrie) par Árpád Schilling et Máté Gáspár, sous le signe de la recherche : recherche théâtrale comme forme artistique, mais aussi comme forme de réflexion sur le monde. Krétakör signifie “le cercle de craie”. Árpád Schilling nomme sa compagnie ainsi après avoir lu la pièce de Brecht. Le nom est avant tout choisi pour les symboles qu’il représente. “Le cercle trace un cadre à l’intérieur duquel les gens se rassemblent. La craie évoque le caractère éphémère et éternel du théâtre. Un cercle dessiné avec de la craie peut être très facilement effacé, rien qu’un souffle de vent, rien qu’un geste et la poudre s’envole. Mais il peut toujours être retracé ailleurs.” Krétakör est à la recherche de son propre chemin et souhaite conserver sa propre indépendance, sa méthode “laboratoire” et son envie de communiquer directement avec un large public.

Schilling, le surdoué à l'Âge du Christ est devenu international : il a monté plus de vingt spectacles, fondé une troupe «alternative» dénommée Krétakör Színház - ce «cercle de craie», cet espace imaginaire rassemblant acteurs et spectateurs.” Krétakör est à la recherche de son propre chemin et souhaite conserver sa propre indépendance, sa méthode “laboratoire” et son envie de communiquer directement avec un large public.

C'est en l'an 2000 que le public français a découvert Arpád Schilling à la tête du Baal de Brecht. A compter de là, chaque année il revient en France et continue de mener un combat au quotidien pour l'existence tout court chez soi et pour l'existence d'un authentique théâtre d'art contemporain.

http://www.kretakor.hu/


mardi 27 mars 2007

Compte-rendu de visite dans le quartier juif de Budapest par l'ICOMOS Hongrie - Emlékeztető a pesti zsidónegyed 2007. március 7-i bejárásáról

Emlékeztető a pesti zsidónegyed 2007. március 7-i bejárásáról


A Kulturális Örökségvédelmi Hivatal az érdekeltek bevonásával bejárást és egyeztetést szervezett. A bejárás célja az volt, hogy az érintett szakterületek képviselői, a helyszíni tapasztalatok alapján személyesen vitassák meg az aktuális helyzetet, a legsürgősebb teendőket, valamint a készülő szabályozási tervvel kapcsolatos szakmai elvárásokat és tartalmi követelményeket

A bejárást Perczel Anna (Óvás Egyesület) vezette, Sajti Zsuzsa és Tahi-Tóth Nándorné (területi felügyelők, KÖH) közreműködésével. A bejárást követő eszmecsere moderátora Nagy Gergely (ICOMOS MNB) elnöke volt.

A résztvevők a Dohány utcai zsinagógától a Wesselényi, Síp, Klauzál, Holló utcán át és a Király utcát végig járva megtekintették a sokat vitatott és a sikeres beépítéseket, bontásokat, befejezés előtt álló átépítéseket.

A bejáráson a fent említetteken kívül Nagy Béla tervező megbízásából a Műhely Rt., a fővárosi főépítészi iroda, valamint a terézvárosi önkormányzat képviselői vettek részt.

A 7/2005.(03.01.) NKÖM rendelet a budapesti műemléki jelentőségű területet kiterjesztette a

2002-ben világörökségi területté nyilvánított Andrássy útra, mint magterületre és annak védőzónájára, a pesti zsidónegyedre is (megjegyzés: ez így nincs nevesítve a világörökségi területnél és nincs is pontos fedésben a két terület. Hol több és más a védőzóna, hol kevesebb). Ez a rendelet az egyes épületek egyedi védelmével kiegészítve a városrész, mint történeti együttes védelmét szolgálja beleértve a városrész szerkezetét, a beépítés jellegét és a városképet is.


A törvényi háttér megléte ellenére, az elmúlt években a területen végbemenő aktuális folyamatok számos konfliktus forrásaivá váltak és számos siker ellenére gyakran veszélyeztették mind az egyes épületek, mind az egész történeti városrész megőrzésre méltó értékeit. Ennek okát a jelenlévők egyöntetűen a hivatali folyamatok elhúzódásában és a hatáskörök tisztázatlanságában és a joghézagokban látták.

Ezek közül a tényezők közül kiemelt jelentősége van annak, hogy a jelenleg folyamatban lévő építkezések illetve bontások egy korábbi, az egyedi védettséget és a műemléki jelentőségű területet szabályozó miniszteri rendelet kihirdetése előtti szabályozás alapján történtek. E mellett a konfliktusok forrása az is, hogy a világörökségi terület értékeinek egységes szemléletű védelmét szolgáló kezelési terv elkészítése elhúzódott, és mind a mai napig nem hozták létre a világörökségi terület egységes szemléletű védelméért felelős fővárosi kezelő szervezetet.

A bekövetkezett lépéshátrány a különböző területek képviselőinek (önkormányzatok, tervezők, befektetők, a műemlékvédelmi hatóságok) konfliktusaihoz vezetett, miközben az érdekeltek döntéseik igazolására sok esetben joggal hivatkoztak és hivatkoznak az érvényben lévő törvényi előírások betartására.

Mivel ezen a terület a legerőteljesebb a befektetői aktivitás, az itt tapasztalt káros és értékromboló jelenségek az eklektikus Budapest hasonlóan értékes más területeit is veszélyeztetik. Az eredeti lakosság kiszorulása, a tradíciók megszűnése, a beépítés intenzitásának durva növekedése, a közterületek stílustalan megújulása, valamint az eredeti telekosztás eltörlése szétrombolja történeti értékeinket.

A helyzet megoldásának fontos tényezője az idő, ezért gyors, szakszerű lépések szinte egyidejű sorozata szükséges.

- A folyamatban lévő új szabályozási terv készítése során, a lehető legteljesebb mértékben figyelembe kell venni a világörökségi címmel együtt járó követelményeket. Ennek érdekében célszerű meghívni az UNESCO Világörökségi Központja és az ICOMOS által delegált szakértői csoportot

- Az új szabályozási terv elkészültéig el kell rendelni a változtatási tilalmat

- Sürgősen létre kell hozni a világörökségi terület kezelő szervezetét

- Adókedvezményekkel kell segíteni az értékmentő építési munkát


Az ICOMOS MNB felajánlotta, hogy közreműködik a szakértői testület minél hamarabb történő meghívásában, amennyiben a meghívás anyagi feltételei biztosítva lesznek

40 rue Király - Invitation à la galerie N&n à Budapest mercredi 28 mars à 18 heures



az N&n galéria tisztelettel meghívja önt és barátait
2007. március 28-án, szerdán 18 órára


N&n gallery cordially invite you and your friends on 28th march 2007, on wednesday at 6 pm to the opening of the exhibition

AK-40
a király utca 40. újjáépítéséről • about the renovation of 40 király street

opensourceArquitectura /sp/ • építész szakkolégium /bme/ • társadalomelméleti szakkolégium /bke/
opensourceArquitectura /sp/ • special board of architecture •special board of economics and sociology

kiállításának megnyitójára

a kiállítást megnyitja beleznay éva építész • opening by éva beleznay architect

first AKt... last year the board of hungarian architects, the magazine octogon and the civil organization óvás!, organized a competition for the restauration and reuse of the building király utca 40 and its adjacent site, to recollect ideas of how to take advantage of them ...this initiative became the starting point of a collaboration between the architectural collective of barcelona, opensourceArchitecture and two special boards of budapest, ész and tek. ... to found a special boards headquarters at király utca 40...

AKollaboration... the collaboration between ész and tek was established to promote a project that follows the idea of the special boards aims to create a place where the students can form a real community, in which a cultural and professional life can be established and where studying means more than just attending to classes. the intention is to create a common place for sports center, students of architecture, economy and sociology, to integrate education, investigation and culture in a way that can be beneficial to the people of the neighbourhood as well ...

second AKt... to convince and justify the reuse of the historical building, an architectural project with a feasable economical study was necessary. for the last nine months the team was working on this project. the meetings with the administration and the citizens continuously changed the program. for example, the idea of a sport centre became part of the program because of the local needs ...

final AKt ... this exhibition is an important point in the development of this project. the physical and metaphorical reconstruction of a place at the edge of desappearence ...„... you can hear something here, these stones, these houses have been dreamt by someone and there is content behind them. if we don’t act now then tomorrow we will regret it with nostalgy and bad conscience .”
... to be continued ?
AKollective opensourceArchitecturewww.opensourcearchitecture.catarchitectural studio in barcelona. first prize in competition by óvás! and octogon for the rehabilitation of the building at király utca 40, budapest.ész: special board of architecture (bme) www.eszk.hu, http://besz.bme.hu ész is a non-profit special board of students of architecture. their activities concentrated mainly in the built environment and multidisciplinary projects. ész organized and hosted the international event of architectural students easa006 www.easa006.hu, last year.tek : special board of economics and sociology (bke) www.tek.bke.hu tek is the second oldest special board in hungary. one of the most important workshops of sociology and economics of the country.


AK-40

első fejezet … tavaly tavasszal a magyar építész kamara, az octogon folyóirat és az óvás! egyesület közös pályázatot írt ki a király utca 40. szám alatt található épület újrahasznosítására és a hozzá tartozó szomszédos telekrész beépítésére, a környéken létező közösségek számára hasznos javaslatok összegyűjtésére. a kezdeményezés egy barcelonai építész alkotóközösség (opensourceArchitecture) és két budapesti szakkollégium (ész-tek) összefogásából kifejlődött projekt alapkövévé vált ... … legyen szakkollégiumok háza a király utca 40-ben...
AKollégium...... az ész és a tek együttműködése kézenfekvő egy olyan kezdeményezés előmozdításában amely a szakkollégiumi szellemiség jegyében egy új hely létrejöttét szolgálja, ahol a hallgatók valós közösséget formálhatnak; ahol jól működő, pezsgő kulturális és szakmai élet folyik; ahol a tanulás többet jelent az egyetemi feladatok leküzdésénél. egy olyan ház alapítása, ahol a két szakkollégium - a közgazdasági-társadalomelméleti és az építészeti -, közös épületben, oktatási és kutatói programjukat is integrálva működhet, fizikai és szellemi központot kínálva nem csak lakóinak, hanem szűkebb és tágabb környezetének is ...

második fejezet... ahhoz, hogy az ötlet valóban segítsen a ház hasznosításában, egy építészetileg kidolgozott és gazdaságilag is alátámasztott lehetőséggé kellett fejleszteni. a háromszereplős alkotóközösség az elmúlt 9 hónap során ezen az indítványon dolgozott.ez idő alatt rengeteget finomodott a ház terve. a hivatalokkal, civil szervezetekkel folytatott tárgyalások folyamatosan formálták a programot, így merült fel a sport- és mozgásközpont létesítése, melyet a kerületben létező igények indokolnak, és teljes mértékben összeegyeztethető a komplexum többi funkciójával is ...

végkifejlet?

AKiállítás...… a kiállítás mérföldkő a projekt történetében. egy az eltűnés határán lévő hely fizikai és metaforikus újjáépítése ...„... itt valami beszél, ezeket a köveket, ezeket a házakat, ezeket a megtervezett formákat ideálmodta valaki és ezek mögött van tartalom ... ha ma nem cselekszünk, holnap már csak az emlékezés lelkiismeretfurdalása marad.”… egy megvalósítható és fenntartható építészeti javaslat bemutatója ...
… folyt. köv.?

AKik...opensourceArchitecture (sp) www.opensourcearchitecture.cat barcelonai székhelyű építészstúdió. az óvás és az octogon által a király utca 40 felújítására 2006-ban kiírt építészeti pályázat díjazottja. ész: építész szakkollégium (bme) www.eszk.hu, http://besz.bme.hu az ész idén ünnepelte tizedik születésnapját. tagjai főként építészhallgatók, akik a tanulás mellett folyamatosan az épített környezettel kapcsolatos értékek létrehozásán, és azok megőrzésén dolgoznak. nagy hangsúlyt fektetnek a csoportmunkára, azon belül is a különböző diszciplínák közötti átjárásra. a tavalyi évben az easa006 nemzetközi építészeti találkozó megszervezésével hívták fel magukra a figyelmet www.easa006.hu, melynek egyik legfőbb eredménye egy 900 tonnás, műemlék jellegű folyam-tengerjáró hajó megmentése volt a teljes pusztulástól. tek: társadalomelméleti kollégium (bke) www.tek.bke.hu a tek magyarország második legrégebbi szakkollégiuma, a kritikai társadalomtudomány és közgazdaságtan egyik legfontosabb hazai műhelye.



www.opensourcearchitecture.cat, www.eszk.hu, http://besz.bme.hu, http://www2.blogger.com/, www.tek.bke.hu


a kiállítás megtekinthető: 2007. április 16-ig
the exhibition is open to the public until 16 april 2007

következő kiállítás • the next exhibition is
budapest szíve • heart of budapest
2007 04 04 • 04 04 2007


N&n galéria
1065 budapest, hajós utca 39.

36 1 302 45 96, 36 1 301 04 50, 36 30 934 73 89
galeria@nagybalint.hu
www.nagybalint.hu

jeudi 22 mars 2007

"La nouvelle fortune du cinéma hongrois" un article de Libération

Une génération de cinéastes récompensés dans les festivals enraye le déclin de la production.
Par Florence LA BRUYERE

"Le cinéma hongrois connaît un étonnant regain auprès du public national. Il attire aujourd'hui deux fois plus de spectateurs qu'il y a quatre ans, selon les chiffres récemment publiés par la Fondation publique pour le cinéma (Mozgókép Alapítvány). En 2006, les films hongrois ont totalisé 2, 18 millions d'entrées contre 1,2 million en 2002. Un redressement d'autant plus spectaculaire que le nombre total d'entrées a baissé, passant de 15,2 millions de billets vendus en 2002 à 13,4 millions."

La suite de l'article dans Libération du 21 mars 2007

Le Choeur Canticum Novum de Szeged et le Choeur Passador donnent 2 concerts les 30 mars et 1er avril 2007

L'un à Paris à la cathédrale arménienne Sainte Croix le Vendredi 30 mars à 20h30, l'autre à Champigny sur Marne à l'église Saint Saturnin le Dimanche 1er Avril à 17h.

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 20 mars 2007 : encore des photos







De notre correspondante spéciale aux Mardis hongrois, cette dépêche :

"Comme tu vois sur les photos, on était bien nombreux ce soir. Tout s'est bien passé, Le Choeur Passador et le Choeur Canticum Novum de Szeged nous ont présenté quelques chants.
Pour plus de renseignements sur le choeur voir article sur le Blog des mardis hongrois."

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 20 mars 2007 : les photos






dimanche 18 mars 2007

KÖH-ÓVÁS! közös séta a régi pesti zsidó negyedben 2007. március 7-én


Office de sauvegarde du patrimoine culturel (KÖH) - ÓVÁS! promenade commune dans le vieux quartier juif le 7 mars 2007, depuis la synagogue de la rue Dohány jusqu'au 50 rue Király

KÖH-ÓVÁS! közös séta a régi pesti zsidó negyedben 2007. március 7-én
a Dohány utcai zsinagógától a Király utca 50-ig

A séta útvonalán érintett problémák, kérdések, vitatott helyek (bontás, változtatás, új épület, még meg nem valósult terv)
Dohány utcai zsinagóga

  1. A Hősök temploma és a Dohány utcai zsinagóga udvara, műemlék, a háttérben az Emlékezés fája mögötti műemlék telken új hétemeletes beépítés engedélyezett terve, milyen lesz, van-e látványterv?
  2. Síp utca 8, 10, kétemeletes lakóházak a Mazsihisz székház szomszédságában, mindkettő műemlék (2005), 3-3 emelet ráépítés és a belső szárnyak-udvarok teljes bontása, majd új beépítése a Dohány utcai zsinagóga udvari térsorához kapcsolódva a KÖH építési engedélyével
  3. Kazinczy utca 9, az egyemeletes klasszicista épület helyén és környezetében történt építkezések
  4. Nagydiófa 8, igaz-e hogy lebontják? milyen és mekkora ház épül a helyére?
  5. Klauzál utca 8, 10, a korai lakóház (1871, Gottgeb Antal) és az egykor a Hungária fürdőhöz tartozó egyik utolsó megmaradt épület sorsa
  6. Klauzál téri és Klauzál utcai lakóházsor, a 2006, december 4-én elfogadott szabályozási terv az utca két oldalán a meglévő épületek felére (15 épület) építési helyet jelöl, vajon ez mit jelent? Köztük van a bontásra szánt Klauzál 8, 10 és a Klauzál 9 és 19 is. A KÖH látta és jóváhagyta-e ezt a tervet?
  7. Dob utca 36-38, két üres telek, felépülhet-e a tervtanácsi elutasítás, de kerület által adott építési engedély birtokában a tervezett épület a két telek összevonásával?
    Kazinczy utcai ortodox zsinagóga
  8. Dob utca 27 és a bölcsőde kertje, a már megbontott utcában a beépítés folyamatosságot biztosító egyemeletes klasszicista lakóházat a KÖH nem védte meg (1843, 1876), lebontása 2006-ban történt. A bölcsődei kert egy részének felszámolása után az így kialakított háromteleknyi területen négy-öt emeletes lakóházat épít az önkormányzat a döntően kétemeletes műemléki lakóházak közé
  9. Dob utca 18, egyemeletes klasszicista lakóház, volt Hoffer-féle húsfüstölő, ideiglenes műemléki védelem (2006), az utcai L alakú szárny megmarad, de a belső udvarban ötemeletes épület épül, 9 lakás helyett 34 lesz
  10. Dob utca 14, klasszicista eredetű U alakban épült lakóház, az utcai traktus megmarad, oldalszárnyait bontják, a 14 méter széles udvaron két ötemeletes épület épül mélygarázzsal, lakás és parkolószám: 45 db, megközelítés a lakóház kapuján keresztül
  11. Elektromos alállomás, a 2006 decemberében elfogadott szabályozási terv szerint az udvar 5,5-es szintterületi mutatóval beépíthető parkolóháznak 350 gépkocsi számára
  12. Rumbach Sebestyén utca 8, a Jakabffy család kereskedőháza (1871) nagy kerttel, udvaron is vasportálos üzletekkel, műhelyekkel, lebontva (2002), helyén a terv szerint hétemeletes parkolóház épülhet 100%-os beépítéssel
    Rumbach Sebestyén utcai zsinagóga
  13. Király utca 6, kétemeletes műemlék ház, két szint emeletráépítés a szomszédos, szinte 100% felületet elfoglaló építkezés kedvéért (Fadesa)
  14. Káldy Gyula utca 3, kétemeletes korai historizáló lakóház, az utcában csak kétemeletes műemlék lakóházak álltak, lebontva 2002-ben KÖH engedéllyel
  15. Király utca 13, műemlék, kétszintes tetőtér beépítés (AUTOKER)
  16. Király utca 20, műemlék, utcai homlokzaton kívül a teljes belső tér új
  17. Király utca 15, műemlék, a gettó utolsó megmaradt falszakasza, lebontva a szomszédos építkezés kedvéért műemléki hozzájárulással (AUTOKER)
  18. Király utca 26, Wam Design, műemlék, kétszintes tetőtér, átalakított belső udvar emeletráépítéssel
  19. Király utca 19, háromemeletes lakóház, műemlék, a Király utca itteni szakaszának legmagasabb háza, tetőtér beépítés erősen megemelt párkánnyal
  20. Holló utca 10, műemléki környezetben hétemeletes lakóház, a teljes udvar mélygarázs lehajtó (AUTOKER)
  21. Holló utca 12, eredetileg fővárosi védelem alatt álló szecessziós bérház, alagsorában a Maxim vendéglővel (1905, Román Miklós), belső szárnyai lebontva, kétszintes tetőtéri beépítéssel sarokházzá alakítva (AUTOKER)
  22. Holló utca 6, kétoldalt egy- és kétemeletes műemlék épület között parkolóház 100%-os beépítéssel, hét emelettel, 250 gépkocsi számára (AUTOKER)
  23. Kazinczy utca 41, volt kóser kolbászüzem és üzlet, mely 1913-tól 2002-ig folyamatosan itt működött, bontási szándék miatt 2002-ben kiköltöztetve, bontás után több telek összevonásával új magas épület
  24. Kazinczy utca 48, századfordulón épült kisméretű ipari épület, bontás előtt
  25. Kazinczy utca 47 és Kazinczy utca 49, Mika Tivadar rézműárúgyáros műhelyépülettel egybeépült lakóháza (1909) és klasszicista lakóház udvarán vörösmárvány kút és fügefa (1838), műemléki védelem (2005), lesz-e itt emeletráépítés?
  26. Király utca 21, műemlék, kell-e, szabad-e elbontani az egyik legszebb és leghangulatosabb, 1956-1957 között Horler Miklós vezetésével felújított többudvaros lakóház belső oldalszárnyát mélygarázs építése miatt?
  27. Székely Mihály utca 3 és a tömbbelső, műemléki környezet, az új épület mögött teljes tömbbelső átalakítás oldalszárny bontásokkal, mélygarázs építéssel (AUTOKER)
  28. Paulay Ede utca 33, műemlék, tud-e a KÖH arról, hogy pár napja az épületet belülről bontják? (AUTOKER)
  29. Király utca 36, műemlék, engedélyezik-e a tervtanácson bemutatott nyolcemeletes belső beépítést? (AUTOKER)
  30. Király utca 40, Hild ház (1840), itt volt Krúdy egyik kedvenc helye, a Bécsi sörház, bontása felfüggesztve, de továbbra is veszélyben! Ha lebontják, helyén nyolcemeletes ház épül a szomszéd telek felhasználásával (AUTOKER)
  31. Vasvári Pál utca 4, a VI. kerületben élő idősek napközi otthona, egyemeletes klasszicista lakóház kerttel, védett fákkal, lebontva 2006-ban
    Vasvári Pál utca 5, a Talmud Egylet zsinagógája
  32. Király utca 46, Kuplung, volt autószerelő csarnok, ma alternatív kávézó a fiatalok egyik kedvenc helye, bontásra szánva
    A séta vége, megbeszélés a Király utca 50. szám alatt, a Sirály kávézó emeletén

    ÓVÁS! Egyesület
    Összeállítás: Perczel Anna

Prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris le 20 mars 2007

La prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris aura lieu le 20 mars 2007 à partir de 20 heures à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet.
Toute l'information et les photos de la dernière soirée sont visibles sur le site http://monsite.wanadoo.fr/mardishongrois/

samedi 17 mars 2007

Claire Rado : Tapisseries à l’Institut Hongrois du 14 mars au 28 avril 2007


Ibolya Virag présente
CLAIRE RADO : TAPISSERIES
à l’Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte 75006 Paris
Entrée libre
Horaires : du lundi au jeudi de 9h à 20h, le vendredi de 9h à 19h, le samedi de 14h à 19h

L’exposition a été inaugurée par Jacques Anquetil, spécialiste de l’art textile, auteur de nombreux ouvrages et réalisée avec la collaboration d’Yves Sabourin, chargé de mission pour le textile au Ministère de la culture et le soutien de l’Association Dialogues France-Europe centrale.

CLAIRE RADO● Née en Bretagne, Hongroise d'origine par son père, Claire Rado a étudié le dessin auprès de Mlle Hulot et la tapisserie à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs d'Aubusson auprès de Raymond Novion pour le tissage et de Michel Tourlière pour la peinture des cartons.

Elle montre pour la première fois son travail en 1964 à la Galerie La Demeure à Paris avec cinq autres jeunes artistes. Suivent ensuite d'importantes expositions collectives françaises et internationales consacrées à la tapisserie: "La Recherche dans l'Art et l'Industrie" (1968), "Des Tapisseries Nouvelles" (1975), "Artistes-Artisans" (1977), "Sur Invitation" (1984) au Musée des Arts Décoratifs de Paris et à l'étranger: "Internationales Kunsthandwerk", Stuttgart (1969), "Les Métiers de l'Art Français d'Aujourd'hui", Cologne (1982), "Art Textile Mural en France", Tokyo (1988-89), "Destination Tapisserie", Québec (1995), "Miniartextil" Como, (1996-1998), "Kárpit" Iparmüvészeti Muzeum, Budapest (2001) (…).

Ses expositions personnelles ont eu lieu, parmi d'autres, à la Galerie Suzy Langlois, Paris (1970), au Musée des Arts Décoratifs, Nantes (1979), au Wallington Center, Seattle (1986), au Centre culturel Notre-Dame de Grâce, Montréal (1986), au Théâtre-Opéra, Vichy (1990), à La plus petite galerie du monde, Roubaix (1997) (…).

L'oeuvre de Claire Rado est considérée comme étant l'une des plus personnelles de toute une génération qui, à partir de la fin des années 1960, a utilisé en France la tapisserie comme un art et a su donner à la création en basse lisse une dimension artistique contemporaine. Claire Rado met en valeur ses créations en laissant la chaîne apparente autour des tapisseries qu’elle tisse à partir de ses propres cartons. On trouve ses œuvres dans la collection de la Caisse des Dépôts et des Consignations, au Musée d’Angers ainsi que dans des collections de particuliers en France comme à l’étranger...

La tapisserie sélectionnée pour le carton d’invitation avait illustré la couverture de Indirect, le premier roman traduit en français de l’écrivain hongrois Péter Esterhazy (1988).

IBOLYA VIRAG● Hongroise, Ibolya Virag travaille en France depuis 1980 comme éditrice, traductrice littéraire et consultante culturelle, spécialiste des cultures d’Europe centrale. Officier des Arts et des Lettres, c’est pour la première fois qu’elle présente le travail d’un artiste français.
Pour plus d’informations : 06 63 70 58 96 E-mail : ibolya_virag@hotmail.com
28, avenue de la Porte de Choisy 75013 Paris
Un aperçu du travail de Claire Rado sur : www.clairerado.com

Environ 200.000 Hongrois manifestent contre le gouvernement

"Quelque 200.000 personnes se sont rassemblées jeudi après-midi [15 mars 2007 Fête nationale hongroise] à Budapest pour une manifestation anti-gouvernementale à l'occasion de l'anniversaire de la révolution hongroise de 1848 et la guerre d'indépendance, a rapporté l'agence de presse hongroise MTI." Source MTI et Xinhuanet.com
Là où certains comme à l'Express voient 100.000 personnes d'autres voient 200.000 personnes.
"Des échauffourées ont éclaté hier soir à Budapest après une manifestation antigouvernementale pacifique qui a rassemblé près de 200.000 personnes. Des extrémistes ont affronté la police, semant le désordre dans la capitale hongroise. Quelques centaines de jeunes manifestants violents, dont certains étaient masqués et scandaient des slogans nazis, ont provoqué pour près de 70.000 euros de dégâts lors d'exactions, selon les autorités de la ville." Source RTL.be
Selon Magyar Hirlap rapporté par Courrier International : "Au vu de ces célébrations lourdes de tensions, force est de constater que la cote de popularité du pouvoir est au plus bas. Cela est dû non seulement à des mesures prises à la va-vite par le gouvernement, mais à l'ambiance de peur qui accable les citoyens depuis son entrée en fonctions. Nous ne voulons pas d'un pouvoir, fût-il élu démocratiquement, si lâche qu'il vide les rues et les places un jour de fête nationale parce qu'il doit y faire hisser le drapeau du pays.
Nous voudrions un Etat que nous saurions nôtre, tout en conservant notre âme de rebelles. Dont les représentants restent crédibles lorsqu'ils nous annoncent du sang et des larmes à l'occasion des réformes. Auxquels nous pourrions croire lorsqu'ils nous disent que le sacrifice est nécessaire, car ceux qui nous le demandent seront des serviteurs du peuple en qui nous avons confiance." Source Courrier International du 17 mars 2007

vendredi 16 mars 2007

Reprise des manifestations contre le Premier ministre hongrois

"Quelque 100.000 partisans de l'opposition hongroise se sont rassemblés à Budapest pour réclamer la démission du Premier ministre Ferenc Gyurcsany.

Ce rassemblement, organisé par l'opposition parlementaire et des groupes d'extrême droite à l'occasion de la fête nationale, marque une relance du mouvement de contestation dirigé contre le chef du gouvernement socialiste." Suite de l'article sur lexpress.fr

mercredi 14 mars 2007

Un voyage en Hongrie raconté par des élèves d'un lycée de Normandie

Au détour de mes navigations sur le web, j'ai découvert ce site remarquable réalisé par les élèves du Lycée Risle-Seine Pont-Audemer qui raconte avec textes et images leur voyage en Hongrie. Site du lycée

"...Une fois passées les grilles du parlement, nous avons pu admirer un monument magnifique. A l’intérieur, l’or brillait partout. Ils ont déroulé le tapis rouge à notre arrivée. Nous avons même assisté à la relève de la garde de la couronne. Nous ne devions surtout pas bouger, ni même nous asseoir.Ensuite, nous sommes rentrées à l’hôtel pour nous reposer un peu. Puis, le soir, nous avons mangé au restaurant un pörkölt, (plat typiquement hongrois)."
La suite sur le site du lycée

Fondation Le Corbusier: Lucien Hervé Construction/Composition

Du 15 mars 2007 au 23 juin 2007
La fondation Le Corbusier rend hommage au travail de Lucien Hervé en présentant une sélection de photographies - tirages originaux et planches «contact» - des bâtiments de l’Unité d’habitation de Rezé-les-Nantes, de la Cité Radieuse de Marseille, du Capitole de Chandigarh, de la Chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp, du Pavillon Philips de Bruxelles. Les portraits qui complètent cette exposition - réalisés sur les chantiers ou dans l'intimité témoignent de cette relation exceptionnelle entre les deux artistes qui , ensemble et chacun pour soi, ne cessent de composer, de construire...

Le révérend père Couturier, directeur de la revue l’Art sacré, fut à l’origine de la rencontre entre Lucien Hervé et le Corbusier. Après avoir recommandé Lucien Hervé auprès de Matisse, puis auprès de Fernand Léger, il encouragea le photographe à se rendre à Marseille pour y photographier le chantier de l’Unité d’habitation. À la fin du mois de novembre 1949, Lucien Hervé réalisera en une seule journée plus de six cent clichés de l’œuvre avec son Rolleiflex.
Le Corbusier à qui il avait fait parvenir son reportage est enthousiasmé par son travail. Il décide alors de l’engager pour photographier son œuvre, aussi bien architecturale que plastique. Hervé travaillera pour le Corbusier de 1950 à 1965 et réalisera plus de 20 000 clichés constituant ainsi une documentation de première main sur l’œuvre architecturale – livrée au commanditaire sous forme de contacts recadrés et collés sur des planches de classeurs – représentant aussi bien des reportages sur des chantiers en cours (Ronchamp, Rezé-les- Nantes, Usine Duval, Chandigarh, Ahmedabad, etc., y compris les maquettes des œuvres in situ…) que des réalisations antérieures pour lesquelles Le Corbusier souhaitait mettre à jour l’iconographie (Villa Savoye, Cité de refuge).
Hervé se verra ensuite confier la couverture photographique des œuvres plastiques : peintures et sculptures, carnets de dessins, gravures, etc. Il réalisera également des portraits dans l’immeuble de la rue Nungesser et Coli : l’artiste au travail dans son atelier, images de Le Corbusier et d’Yvonne dans l’intimité de l’appartement. Un séjour dans le cadre exceptionnel du Cap-Martin sera également l’occasion de produire une série de clichés de vacances qui demeurent l’un des rares témoignages de la vie chaque été au Cabanon.
Au contact de l’architecte et de ses œuvres, Hervé approfondit sa pratique plasticienne. Il construit des images dont le cadre et la composition s’inspirent des formes épurées, rigoureuses et lyriques de ses bâtiments, les réinterprétant ensuite jusqu’à l’abstraction. Le travail d’Hervé contribua largement à la diffusion et à la connaissance de l’œuvre de le Corbusier, celui-ci puisant abondamment dans ces ressources pour illustrer les volumes de son Œuvre complète ou pour les confier aux revues et magazines qui le sollicitent pour des articles.

Infos pratiques
> lieu
La Fondation Le Corbusier
Maison La Roche
10, square du Docteur Blanche
75016 Paris
M° Jasmin
> horaires
lundi: de 13h30 à 18h
mardi, mercredi, jeudi: de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
vendredi: de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h
samedi: de 10h à 17h
> contact
T. 01 42 88 41 53
F. 01 42 88 33 17
www.fondationlecorbusier.fr

15 MARS - Confusion à l'approche de la fête nationale hongroise

"La police a saisi mercredi dernier des armes à feu dans six caches différentes autour de Budapest. À quoi étaient-elles destinées ? Cet évènement vient ajouter de la confusion à cette période tumultueuse qui précède la fête nationale du 15 mars.
La découverte de ces armes, dont les conditions restent opaques, vient confirmer les déclarations précédentes du gouvernement selon lesquelles les services secrets avaient connaissance de groupes extrémistes armés prêts à utiliser la violence lors des commémorations du 15 mars prochain. Mais l'opposition de droite accuse le gouvernement d'exagérer le niveau des menaces. "Le pouvoir socialiste a instauré la peur comme programme gouvernemental" a déclaré son leader Viktor Orban au quotidien de gauche Népszabadsag." La suite de l'article sur Lepetitjournal.com

Au Divan du Monde le 31 mars 2007 - SZIGET : Romano Drom & Swing Gadje - (20:30 - 22:59)

19h: Exposition numérique du collectif Elcedea.
Le Sziget Festival c’est : une île, 400 000 spectateurs, 1000 événements, 400 concerts, 20 scènes, 3 tentes électro, théâtre, danse, cirque, cinéma en plein air, village associatif, cabaret gay et lesbien, village africain, 47 bars, 58 restos, saut à l’élastique, piscine, jeux…
Cette année, le plus délirant des festivals européens lance les festivités en invitant ses artistes en France pour une soirée parisienne exceptionnelle !
Au programme des concerts de : ROMANO DROM & SWING GADJE !
ROMANO DROM - Hongrie
Gardien de la culture et de la langue tsiganes de Hongrie, Romano Drom nourrit son nouvel album «Po cheri», d’influences extérieures : des Balkans, à la musique arabe ou la rumba catalane.
Vivez la fièvre démente du SZIGET FESTIVAL !
Location: 10 euros
Les Divans du Monde
75, rue des Martyrs 75018 Paris
http://www.divandumonde.com/

mardi 13 mars 2007

Préparatifs de fête sous la menace de violences

Le 15 mars, jour de la fête nationale hongroise, risque d'être le théâtre de violences.
Selon le journal HVG "Faut-il avoir peur ou être terrorisé : avant la fête telle était le choix. Selon les informations de HVG quelques deux milliers d'extrêmistes se préparaient pour une démonstration de force à Budapest pour le 15 mars - ce sont les délégués des groupes radicaux d'extrême droite qui en ont décidé lors d'un de leurs rassemblements il y a quelques jours à Visegrád"

"Ünnepi előkészületek erőszakveszélyben
Félni vagy megijedni: az ünnep előtt legalábbis ez volt a választék. A HVG értesülései szerint mintegy kétezer szélsőséges készült utcai erődemonstrációra március 15-ére Budapesten - erről a kormányellenes jobboldali radikálisok küldöttei döntöttek néhány napja visegrádi összejövetelükön." Source HVG.HU du 13 mars 2007

lundi 12 mars 2007

TGV : Paris-Budapest en 10 heures

"Le TGV Est se lance à la conquête de l'Europe

La ligne à grande vitesse est-européenne sera inaugurée jeudi. La SNCF est également décidée à relier Paris à Budapest.

ENFIN. Après quinze ans d'attente et cinq ans de travaux, les habitants de l'est de la France vont avoir leur TGV. La SNCF inaugurera jeudi la ligne grande vitesse est-européenne entre Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Baudrecourt (Moselle), qui mettra Strasbourg à 2 h 20 de Paris contre 4 heures encore aujourd'hui. Mais les consommateurs devront patienter jusqu'au 10 juin pour se rendre à Strasbourg en 2 h 20.
...Puis à l'horizon 2020, une ligne TGV entre Paris et Budapest devrait parachever le projet de « Magistrale pour l'Europe », vaste corridor ferroviaire entre Paris et Budapest."
Source Le Figaro du 12 mars 2007

Illés Sarkantyu - Photographe Vidéaste

Illés Sarkantyu, je l'ai rencontré à l'une des très belles soirées des Mardis hongrois, l'automne dernier. Une soirée consacrée au livre de photos d'Erich Lessing sur la révolution de 1956, édité chez Adam Biro. Illés Sarkantyu est un photographe bourré de talent, il a ouvert un site où l'on peut voir quelques portraits de personnages connus de la communauté magyaro-française.
http://sarkantyu.com/

«Je photographie et filme des personnalités culturelles hongroises, originaires de mon pays natal et françaises d’adoption. Toujours plus attentif à réaliser la synthèse d’une bonne photographie documentaire (c’est-à-dire la reproduction claire d’un visage) et d’un «tempérament», j’ai précisé ma démarche, mettant en valeur chaque circonstance pour une représentation plus «dense» de mes modèles: leur caractère visionnaire, l’atmosphère particulière des ateliers, leur source d’inspiration.»
«A kulturális élet - szülőföldemről származó és Franciaországban egyszer lábukat megvető - alakjait fényképezem és filmezem. Egy jó dokumentumfotó – azaz egy arc tiszta reprodukciója – és egy «temperamentum» szintézisét próbálom megvalósítani. Minden egyes körülményt mérlegelve, modelljeim lényeges arculatának legtömörebb megfogalmazására törekszem: vizionárius jelleg, atelier-k hangulata, inspirációik forrása.»
Illés Sarkantyu - 11/2006
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Illes Sarkantyu

En Hongrie, un village fauché met ses rues en vente

Malgré les aides de l'UE, la mairie n'a pas les moyens de financer l'école.
Par Florence LA BRUYERE
Libération du lundi 12 mars 2007

"Tout citoyen, hongrois ou étranger, peut se porter acquéreur. En échange, la rue portera son nom mais seulement après sa mort, selon la loi hongroise, et pour trois siècles.
...Pour passer à la postérité, il faudra débourser une somme rondelette : 100 000 euros pour la rue la plus courte et 242 000 pour la grande rue, longue de six cents mètres. Autre condition, être une personne célèbre ou méritante."

Au-delà de l'anecdote qui prête à sourire, Florence La Bruyère met en évidence la situation dramatique des villages hongrois "En Hongrie, les communes des régions défavorisées peuvent prétendre chaque année à un coup de pouce de l'Etat, mais ce dernier serre les cordons de la bourse pour réduire l'important déficit budgétaire. Ivád n'aura donc de subvention supplémentaire que si son école maternelle, qui compte 27 enfants, fusionne avec celle de la ville voisine. «J'ai peur qu'on finisse par la fermer. Il y a trois ans, l'école primaire a fermé. Puis le bureau de poste. Ils veulent tuer les petits villages !» fulmine Gábor Ivády."

Hormis la grande pauvreté, la situation en Hongrie ressemble de ce point de vue à celle de la France qui voit, elle aussi, ses services publics déserter les villages.

dimanche 11 mars 2007

Claire Rado : Tapisseries le 13 mars à partir de 19 heures à l’Institut Hongrois

Ibolya Virag est heureuse de vous convier au vernissage de l'exposition

Claire Rado : Tapisseries
le 13 mars à partir de 19 heures
à l’Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte 75006 Paris – Dégustation de vin hongrois

Exposition inaugurée par Jacques Anquetil, spécialiste de l’art textile, auteur de nombreux ouvrages,
Réalisée avec la collaboration d’Yves Sabourin, chargé de mission pour le textile au Ministère de la culture et le soutien de l’Association Dialogues France-Europe centrale.

CLAIRE RADO
● Née en Bretagne, Hongroise d'origine par son père, Claire Rado a étudié le dessin auprès de Mlle Hulot et la tapisserie à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs d'Aubusson auprès de Raymond Novion pour le tissage et de Michel Tourlière pour la peinture des cartons.

Elle montre pour la première fois son travail en 1964 à la Galerie La Demeure à Paris avec cinq autres jeunes artistes. Suivent ensuite d'importantes expositions collectives françaises et internationales consacrées à la tapisserie: "La Recherche dans l'Art et l'Industrie" (1968), "Des Tapisseries Nouvelles" (1975), "Artistes-Artisans" (1977), "Sur Invitation" (1984) au Musée des Arts Décoratifs de Paris et à l'étranger: "Internationales Kunsthandwerk", Stuttgart (1969), "Les Métiers de l'Art Français d'Aujourd'hui", Cologne (1982), "Art Textile Mural en France", Tokyo (1988-89), "Destination Tapisserie", Québec (1995), "Miniartextil" Como, (1996-1998), "Kárpit" Iparmüvészeti Muzeum, Budapest (2001) (…).

Ses expositions personnelles ont eu lieu, parmi d'autres, à la Galerie Suzy Langlois, Paris (1970), au Musée des Arts Décoratifs, Nantes (1979), au Wallington Center, Seattle (1986), au Centre culturel Notre-Dame de Grâce, Montréal (1986), au Théâtre-Opéra, Vichy (1990), à La plus petite galerie du monde, Roubaix (1997) (…).

L'oeuvre de Claire Rado est considérée comme étant l'une des plus personnelles de toute une génération qui, à partir de la fin des années 1960, a utilisé en France la tapisserie comme un art et a su donner à la création en basse lisse une dimension artistique contemporaine. Autour des tapisseries qu'elle tisse à partir de ses propres cartons, Claire Rado laisse la chaîne apparente en mettant en valeur de façon singulière ses créations.

La tapisserie sélectionnée pour le carton d’invitation avait illustré la couverture de Indirect, le premier roman traduit en français de l’écrivain hongrois Péter Esterhazy (1988).

IBOLYA VIRAG
● Hongroise, Ibolya Virag travaille en France depuis 1980 comme éditrice, traductrice littéraire et consultante culturelle, spécialiste des cultures d’Europe centrale. Officier des Arts et des Lettres, c’est pour la première fois qu’elle présente le travail d’un artiste français.

Pour plus d’informations : 06 63 70 58 96 E-mail : ibolya_virag@hotmail.com
28, avenue de la Porte de Choisy 75013 Paris
ET BIENTOT : www.clairerado.com

Loriot / Gazzal / Vigh aux 7 Lézards Samedi 17 mars à 19h

Loriot / Gazzal / Vigh

Frantz Loriot violon alto
András Vigh vielle à roue
Benoît Gazzal contrebasse

Toutes les barrières musicales sont exclues, c’est un mouvement perpétuel hors genres pour ces trois inventeurs. Pour András Vigh (Akosh S., Joseph Nadj, György Szabados, Viellistic Orchestra…) la vielle est un synthétiseur avant la lettre. C’est l’instrument qui lui permet d’intégrer mélodie, harmonie et rythme à parts égales. Benoît Gazzal (Jeanne Added, Arthur Doyle, Bobby Few…) et sa « contrebasse survitaminée, et Frantz Loriot (Bobun, David S. Ware, Pélican Frisé,…) sont deux autres chantres de ce décloisonnement, vers une musique qui n’est qu’à eux et appartient à tous.

Samedi 17 mars à 19h
Au 7 Lézards
10 rue des Rosiers 75004 Paris
Métro : Saint Paul
Réservations : 0148 87 08 97
Paf 8/10€

www.7lezards.com

Erzsébetváros : la lettre d'un habitant

J'ai décidé de publier, avec son accord, la lettre suivante qui m'a été adressée par Sébastien Nahon, habitant rue Király dans Erzsébetváros. Elle donne un bon éclairage de la situation locale et a le mérite de faire des propositions de solutions constructives. Ces propositions méritent d'être examinées comme contributions possibles d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur du quartier à élaborer.

Bonjour,

Merci pour cette pétition, permettez moi de vous fournir de plus amples renseignements concernant le quartier et les problèmes qu'il rencontre, ainsi que sur ses habitants. Car si l’on est logique et véritablement humaniste, on sait qu'un quartier n'a de sens que parce que ses habitants sont là !

Le problème que posent les "investisseurs" ne vient pas de leur qualité mais des intentions de certains et vous allez comprendre à la lecture de ce texte que le vrai responsable de la situation actuelle est en fait le propriétaire, à savoir les mairies d’arrondissement.
De ce fait, bloquer toute forme de privatisation, de vente des bâtiments protégés du quartier, risque de renforcer une situation injuste qui a assez duré sans pour autant permettre de sauver les bâtiments et le quartier.

L'injustice :
On doit prendre en compte le fait qu'une grande partie des bâtiments en question sont encore occupés par leurs locataires originels. Ceux ci n'ont pas pu bénéficier lors des privatisations des avantages accordés aux autres citoyens hongrois (achat à prix réduit de leur appartement) sous prétexte que les bâtiments en questions qu'ils occupent sont classés au titre du patrimoine.
La mairie devait faire les rénovations nécessaires pour ensuite (normalement) le leur vendre. Or elle n'a rien fait et elle les vend aujourd’hui pour "rien" à de faux investisseurs qui, eux, font de belles culbutes. En fait ils revendent à leur tour leurs participations (parts sociales) des sociétés créées pour l’occasion. Au passage le droit de préemption est bafoué à cause de la politique du "patrimoine". (KOH)
En effet, on n'accorde pas de droits aux locataires car le "patrimoine" interdit toujours à la mairie de vendre en partie les bâtiments classés tant que leur restauration n'a pas été faite !!!
Or si l’on analyse la situation actuelle du quartier, force est de constater (12 ans après les privatisations et les non privatisations des bâtiments du quartier) que pratiquement tous les immeubles qui ont été vendus à leurs locataires d'origine ont été rénovés. Ceux-ci ont effectué ces rénovations sans aucune modification des bâtiments et donc dans le respect profond du style du quartier. Ces locataires censés ne pas avoir d'argent ont en fait parfaitement su tirer profit des différentes possibilités de financement qui se sont présentées (fonds européens, mairie principale, mairie d’arrondissement, ...)
A l'inverse, les "démolitions" et les risques de démolitions concernent presque exclusivement des immeubles restés dans les mains des mairies (VI et VII), et là où la mairie a choisi de "vendre" à un unique investisseur ayant auparavant fait vider les lieux.

Responsabilité des mairies :
Précisons qu’à Budapest, contrairement à Paris, les conseils municipaux d’arrondissement ont plus de pouvoirs et de compétences que la Mairie de la capitale. Et, je pense que la mairie (les mairies) n'ont jamais eu l’intention de faire quoi que ce soit pour les bâtiments .
Volonté réelle de ne rien faire ou manque de compétences techniques et commerciales ? En tout cas les municipalités ont, en pleine connaissance de cause, laissé l’immobilier se dégrader et cela continue. Leur responsabilité est lourde et celle du "Patrimoine" aussi, il n'y a jamais eu de concertation avec les locataires, considérés comme des pauvres et des imbéciles.
Cette politique du silence et de lente dégradation des bâtiments classés a commencé il y a dix ans. De plus elle semble s'être accélérée intentionnellement :
Exemple : Au 25 de la rue Kiraly, bâtiment datant de 1810, classé au patrimoine, les gouttières ont été enlevées il y a 5 mois ! Il y a 10 mois, une partie des tuiles sur le bâtiment arrière (vidé depuis 5 ans de tous ses locataires) ont été systématiquement enlevées. Suite à ma plainte elles ont été remises (mais pas les descentes de gouttières !), sans qu'aucune enquête pour dégradation volontaires n'ait été menée (pourtant cette dégradation était volontaire, voir les photos jointes).
L'objectif de ce genre d'opérations est clair, il vise à pouvoir par la suite justifier les prises de décisions de la mairie :
-l'insalubrité et le danger que représente les bâtiments en question (un argument qui vient à point pour justifier que les locataires soient vidés des lieux)
- le coût exorbitant de toute rénovation en l'état et donc la nécessité de ne garder qu'une partie (la façade) et permettre la démolition du reste.

Les investisseurs :
Au niveau des investisseurs (les vrais), pas ceux qui ont acheté en première main à la mairie, je ne pense pas qu'ils soient tous récalcitrants à une rénovation visant à préserver la structure et le design originel des bâtiments. Seulement ayant acheté le bâtiment non pas directement à la mairie mais déjà à un autre propriétaire, leur coût réel d'acquisition ne permet pas une rénovation en l'état mais les conduit à rehausser l’édifice en ajoutant des étages (2ou 3 de plus) pour atteindre l'équilibre financier du projet et en tirer profit.

Voir uniquement la situation comme la résultante d'une volonté de super-profit par des investisseurs privés est réducteur. Ceci est toujours possible mais en l'occurrence la principale responsabilité est, soulignons le, celle de la mairie.

Conclusion et propositions :
Je propose :
1/ Que les bâtiments dans lesquels sont encore présents des locataires puissent être vendus à ceux-ci dans les conditions suivantes :
- constitution d'une assemblée de locataires avec statut juridique donnant à chacun X% des droits de vote en fonction de la surface actuelle qu'il occupe
- vente par la mairie de l'ensemble du bâtiment à cette entité juridique
- attribution à chacun du droit de propriété sur sa partie occupée
- parties vides (non occupées) restent dans la propriété de l'assemblée des locataires.
Les conditions financières de la vente doivent être les mêmes qu'il y a 12 ans (au moment où tous les autres habitants ont pu acheter leurs appartements)
L'assemblée des locataires devenus propriétaires doit pouvoir bénéficier de délais raisonnables pour la rénovation (la mairie avait 15 ans pour commencer les travaux lorsque ces bâtiments lui ont été donnés à titre gratuit par l'Etat !!!!, et on arrive en 2008 au bout des 15 ans)
Une aide technique et financière pourrait être attribuée par les organismes et associations hongroises et internationales en cas de besoin.

2/ Pour les autres édifices, ceux qui sont vides ou qui ont déjà été vendus à un propriétaire (1ère et deuxième mains) il faudra faire je crois du cas à cas et organiser des réunions pour bien comprendre les vraies situations de chacun.

Salutations
Sébastien Nahon