samedi 30 septembre 2006

Europe centrale : la politique dérape, les affaires continuent un article des Echos

"Dix-sept ans après la chute du Mur, l'Europe centrale traverse une crise d'adolescence juste un peu tumultueuse." ainsi se conclut un long article d'analyse du journal économique Les Echos sur la situation politique et économique des pays du groupe de Visegrád (République tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie)

Un article du quotidien suisse Le temps sur la politique hongroise

"Des mensonges de campagne et un premier ministre repenti ont transformé la Hongrie en chaudron. Reportage dans un pays où s'entrechoquent la mondialisation et les revendications identitaires, et où l'extrême droite profite de la brutalité de la révolution libérale et du bouleversement des lignes de fracture traditionnelles entre gauche et droite...

Comment se fait-il, demandais-je ce soir-là à Adam Zoltan, l'un des meilleurs économistes des nouvelles générations hongroises, que les patrons votent à gauche tandis que les plus pauvres sont, désormais, passés à droite? Comment expliquer qu'en Hongrie, comme en Pologne et dans tant d'anciens pays communistes, la droite soit à gauche et l'inverse? "
Extraits d'un long article apportant un éclairage intéressant sur la politique hongroise dans Letemps.ch

vendredi 29 septembre 2006

Hongrie 1956: souvenir d'un soulèvement dans le magazine Lire d'octobre

Sous le titre "Hongrie 1956 : souvenir d'un soulèvement" le magazine Lire d'octobre 2006 fait la promotion de deux ouvrages qui "commémorent l'anniversaire de cet événement tragique et l'analysent avec intelligence".

Budapest 56, les 12 jours qui ébranlèrent l'empire soviétique Victor Sebestyen éditions CALMANN-LEVY 350 pages. Prix : 23,9 € / 156,77 FF

Budapest, l'insurrection de François Fejtö éditions COMPLEXE 3e édition. 218 pages. Prix : 10,5 € / 68,88 FF

L'article, très partial et discutable du magazine Lire peut être consulté sur Lire.fr

Révolte à Budapest : écho de 1956 ? sur France Culture

Une émission où il est question des manifestations de septembre 2006 à Budapest, de la Révolution de 1956, de psychanalyse, de jeux vidéos et des Mardis hongrois de Paris, c'est un peu comme du Goulache où on mélange plusieurs ingrédients hétérogènes et où on obtient un plat savoureux et roboratif.
Il est encore possible d'écouter l'émission de France Culture, Travaux Publics de Jean Lebrun, enregistrée en direct au Café El Sur le 27 septembre. Le sujet au titre provocateur "Révolte à Budapest : écho de 1956 ? C'est sur France Culture

"Dimanche 17 septembre, les hongrois ont découvert un enregistrement sonore d'une discussion à huis clos datant du mois de mai entre le premier ministre Ferenc Gyurcsany et le groupe parlementaire socialiste. Le Premier ministre y reconnait avoir "menti" et leur avoir caché un projet d'austérité économique pour gagner les élections législatives en avril dernier. A la suite de cette diffusion, Budapest a connu plusieurs nuits de manifestations et d'émeutes. Une semaine plus tard, en direct d'El Sur, Jean Lebrun revient sur cette actualité avec ses invités hongrois - André Erdos, ambassadeur de Hongrie en France et Eva Fuzesséry, psychanalyste." Source France Culture

jeudi 28 septembre 2006

PÉTER ESTERHÁZY • "L'élite politique, c'est nous"

"Dans un entretien accordé au journal Népszabadság, l'écrivain hongrois Péter Esterházy appelle ses compatriotes à ne pas se défausser sur les élites politiques mais à prendre leurs responsabilités...
Seuls, les hommes politiques ne sont rien. Seuls, ils ne peuvent rien résoudre. La société doit se réconcilier avec elle-même. Elle doit vivre dans une mésentente pacifique. Mais pour vivre en paix, il faut avoir du respect mutuel. Pas trop, un peu. Et il faut nous respecter nous-mêmes. Seulement, pour cela, nous devons savoir qui nous sommes. Nous ne sommes que cendre et poussière. Ce n'est pas, cependant, ce que j'appellerais une issue directe à la crise..." Extrait d'un article de Courrier International du 28 septembre 2006.

Communiqué d'Eva Füzesséry, auteure de Le Tango de l'Archange

Merci à Jean-Pierre Frommer d'avoir organisé cette soirée si chaleureuse autour du Tango de l'Archange et aux amis hongrois et français d'être venus nous rejoindre! C'est si rare de sentir cette proximité entre les participants dans une rencontre publique et d'avoir des échanges aussi authentiques.
Nous nous retrouverons bientôt au Kulturbuli*, à l'Institut Hongrois, ou peut-être avant à la soirée de la présentation du livre dans ce même lieu*.
A bientôt
Eva Füzesséry

Voir aussi le site du livre : Le Tango de l'Archange
et l'article sur le Blog des Mardis hongrois


*Le 10 octobre 2006 à 18 h à l'Institut hongrois de Paris
ÉVA FÜZESSÉRY : LE TANGO DE L'ARCHANGE
A l’occasion de la parution de « Le Tango de l'Archange, Budapest Vienne Paris », le récit de l’enfance déchirée de Eva Füzesséry, psychanalyste d’origine hongroise, co-écrit avec Benoit Enderlin chez Erès. Récit poétique bouleversant de la vie sous le communisme en Hongrie; "Comment Lacan vous a-t-il sauvée?", cette interrogation singulière de François Fejtö situe le chemin psychanalytique à la recherche de l'issue de l'impasse de l'histoire. Avec Alain-Didier WEILL psychanalyste et Henri-Christian GIRAUD - journaliste, auteur de « Le Printemps en octobre, une histoire de la révolution hongroise » (Ed. du Rocher, 2006) Avec l’intervention musicale de Alain Kremski - compositeur, pianiste.

Le 8 novembre 2006 de 19 h à minuit Kultur Buli des Mardis hongrois à l'Institut hongrois de Paris.
Bientôt le programme sur le présent Blog

Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris Téléphone : 01 43 26 06 44 Métro : Saint-Sulpice, Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.org/

KELLEY-LAINE Kathleen : Peter Pan ou l'Enfant Triste

Une nouvelle interprétation du mythe de Peter Pan : comme Peter Pan, l'enfant triste est en apparence un enfant léger, gai, innocent et sans coeur qui, à la suite d'une tragédie ou parce qu'il a été sommé de devenir trop brutalement adulte, s'accroche désespérément au pays de son enfance. "Peter Pan voulait tant échapper au destin d'être humain qu'il était décidé à rester un oiseau, comme avant sa naissance. "L'enfant triste emprunte souvent le chemin de Peter Pan vers l'île mystérieuse du Jamais-Jamais. Il lui est impossible de pleurer, alors il choisit de ne rien ressentir. Il s'envole et enterre sa tristesse dans ce lieu secret, inaccessible, le Jamais-Jamais de son enfance. Kathleen Kelley-Lainé suit de près les envols de Peter Pan, afin de découvrir l'enfant triste derrière les sourires aux dents de lait. Elle pénètre le coeur sombre de James Matthew Barrie, le créateur de Peter Pan. Mais, au fil du livre, se révèle aussi l'enfance perdue de l'auteur, qui dut fuir la Hongrie, son pays natal, après la Seconde Guerre mondiale. Au long de ces trois histoires entremêlées transparaissent les émotions qui tissent en secret le sens d'une vie. Faut-il parler de dépression ? L'auteur ne prononce pas le mot, mais elle plaide pour une écoute attentive de l'enfant, celui qui ne peut pas grandir et celui qui pleure dans l'adulte.
Sur Fnac.com

mercredi 27 septembre 2006

3 films hongrois programmés au festival Cinessonne 2006

Festival cinessonne 2006 - Longs métrages en compétition
Fresh Air (Friss levegö) de Ágnes Kocsis (2006) Hongrie - Kmh Film - Academy of Film and Drama of Budapest - 109 minutes couleur, Vostfavec : Izabella Hegyi, Júlia Nyakó, Anita Turóczi, Zoltán Kiss
Synospsis : Viola, célibataire, est à la recherche d'un homme, un vrai, dont elle pourrait tomber amoureuse. Elle travaille là où personne ne veut travailler. Sa fille Angéla a honte d'elle. La communication entre les deux femmes est devenue impossible. Angéla veut être styliste et mener une vie complètement différente de celle de sa mère. Une autre vie, de l'air frais. Et même si les deux femmes regardent toujours ensemble leur série télévisée favorite, il n'y a pas place pour le dialogue entre elles.
Horaires :
Viry-Chatillon le 07/10/2006 à 16h
Montgeron le 14/10/2006 à 20h30 en présence de la réalisatrice Ágnes Kocsis
Athis-Mons le 17/10/2006 à 20h30

Festival cinessonne 2006 - Hors Compétition/Vents D'est 01
Taxidermie (Taxidermia) de György Pálfi (2005) Hongrie/France/Autriche - - 91 minutes Couleur - Vostf- int -16 avec : Marc Bischoff (Lajos Balathony), Gabor Maté (Kalman âgé) Csaba Czene (VendelMorosgovanyi)
Synospsis :Raconté par le plus jeune membre de la famille, le film relate l'histoire de trois générations d'une famille établie par hasard en Europe de l'Est. On suit tour à tour l'histoire du grand-père, du père (un sportif) et celle du fils (un taxidermiste). Le film revisite ainsi de manière subjective l'histoire hongroise, proposant un mélange de faits réels et de fiction, donnant ce que le cinéaste appelle un « réalisme de conte de fées « .
Horaires :
Athis-Mons le 13/10/2006 à 20h30
Chilly-Mazarin le 13/10/2006 à 21h15
Marcoussis le 14/10/2006 à 22h30
Juvisy le 15/10/2006 à 14h30

White Palms (Fehér tenyér) de Szabolcs Hajdu (2006) Hongrie - Katapult Film / Filmpartners - 101 minutes couleur, Vostfavec : Zoltán Miklos Hajdu (Miklos Dongo), OrionRadies (Miklos enfant), Silas Radies (Miklos ado), Gheorghe Dinica (Puma l'entraîneur), Oanna Pellea (la mère), Andor Lukats (le père)
Epicentre - 55 rue de la Mare - 75020 Paris - France -Tél. : +33 [0] 43 49 03 03 - Fax : +33 [0] 43 49 03 23- www.epicentrefilms.com - info@epicentrefilms.com
Horaires :
Viry -Chatillon le 07/10/2006 à 18h
Marcoussis le 08/10/2006 à 17h30
Orsay le 12/10/2006 à 20h30 projections en public et en présence du Jury du festival Montgeron le 13/10/2006 à 16h
Synospsis : Miklos Dongo, un grand gymnaste, a dû mettre fin à sa carrière à la suite d'une blessure. Il débarque au Canada pour commencer une nouvelle vie. Devenu entraîneur, il s'occupe de l'un des jeunes gymnastes les plus talentueux du pays, dont il doit faire un champion. Le jeune homme est vaniteux et colérique, et Miklos a beaucoup de mal à établir un contact avec lui...

White Palms candidat magyar à l'Oscar 2007 du meilleur film étranger

"La belle aventure continue pour White Palms (Fehér tenyér), le troisième long métrage de Szabolcs Hajdu qui a été sélectionné comme candidat hongrois dans la course aux nominations pour l'Oscar 2007 du meilleur film étranger...
Originaire de Debrecen et âgé de 34 ans, Szabolcs Hajdu (lire l'interview dans le dossier Blitz magyar sur la Croisette) appartient à la nouvelle vague hongroise issue de la promotion Simo de l'école de cinéma de Budapest." Source Cineuropa.org

La Commission approuve le plan d'austérité du gouvernement hongrois

"La Commission juge "approprié" le paquet de mesures présenté par le gouvernement hongrois pour ramener le déficit public de 10,1% du PIB en 2006 à 3,2% en 2009, à condition que celui-ci soit appliqué avec rigueur...
Les réformes douloureuses de M. Gyurcsany incluent notamment une lutte contre l'économie souterraine dont vivent de nombreux Hongrois, une hausse de 2% des cotisations sociales pour moitié à la charge des salariés, une hausse du taux minimum de TVA (sur la nourriture et les services de base) qui passera de 15% à 20%, et une hausse des prix du gaz (30%) et de l'électricité (8%)." Source 7sur7.be

Les premières photos de la soirée des Mardis hongrois du 26 septembre 2006





Superbe soirée des Mardis hongrois de Paris consacrée à la présentation du livre de Eva Füzesséry, Le Tango de l'Archange. Un grand nombre de personnes se pressaient pour obtenir une dédicace de l'ouvrage et Benoit Enderlin, co-auteur a donné lecture de quelques très belles pages empreintes de poésie et d'émotion toute en retenue. Voir l'article sur Le Tango de l'Archange sur le présent blog

L'association ÓVÁS! de nouveau dans la rue Király! Az ÓVÁS! Egyesület újra a Király utcában! 2006 szeptember 27-én

Király utca 50 a Király utca 40-ért!
Az ÓVÁS! Egyesület újra a Király utcában!
Leleplezzük: az ÓVÁS! és az OCTOGON közös ötletpályázatának díjnyertes alkotásait
Van három levelünk: Felolvassa: Molnár Péter, Egri Orsolya és Ladányi János
Elénekeljük: Vigh Mihállyal az Ez a ház is ledőlhet című dalt

lundi 25 septembre 2006

Mercredi 27 septembre : France Culture évoquera les manifestations de la semaine passée à Budapest

Sous le titre "Révolte à Budapest : l’écho de 1956" l'émission Travaux Publics par Jean Lebrun de 18 h 30 à 19 h 30 évoquera les manifestations de la semaine écoulée en Hongrie. Toute l'information sur le site de Radio France

dimanche 24 septembre 2006

Rappel : soirée des Mardis hongrois du 26 septembre Eva Füzesséry sera l'invitée pour "Le Tango de l'Archange"


Les Mardis hongrois de Paris invitent Eva Füzesséry et Benoit Enderlin pour "Le Tango de l'Archange". La soirée aura lieu le 26 septembre 2006 à partir de 20 heures à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet.
Voir aussi l'article sur le Blog des Mardis hongrois de Paris

Après trois nuits de manifestations et de violence à Budapest, Pierre Kende, politologue hongrois, décrypte ce mouvement

"Politologue et membre de l’académie hongroise des sciences, Pierre Kende répond aux questions de Libération concernant l'origine de ce mouvement et ses meneurs." Un article dans Libération du jeudi 21 septembre 2006

"Un visage rare et méconnu de Brassaï"

"Issues de la succession de son épouse Gilberte, 550 photos de Brassaï (1899-1984) vont être dispersées par la société Millon & Associés lundi 2 et mardi 3 octobre. C'est l'occasion de redécouvrir les multiples facettes d'un créateur complet.
Gyula Halász, alias Brassaï, est né en Hongrie, à Brasso, un nom qui lui inspira plus tard son pseudonyme de photographe. Après une formation à Budapest puis à Berlin, l'artiste s'installa à Paris en 1924. Correspondant de divers journaux étrangers, il ne s'adonna à la photographie qu'à l'âge de 30 ans, pour capter la nuit parisienne."
La suite de l'article dans le quotidien Le Monde du 23 septembre 2006

samedi 23 septembre 2006

Parution DVD : le coffret spécial «Révolution'R»

Le coffret spécial « Révolution'R » réunit trois documentaires.
Disponible sur le site de la société Clavis Films www.clavisfilms.com, et en vente lors du festival RévolutionR, du 11-17 à Bruxelles au Cinéma Aarenberg, du 21-24 à Paris au Cinéma Stuido 28 et du 30 octobre au 22 novembre à Bordeaux au Cinéma Utopia et dans le réseau de vente habituel du Clavis Films.
50 ans aujourd'hui qu'une nation a eu, pour la première fois, le courrage de se révolter contre la domination soviétique.
Tout d 'abord triomphante (l'armée russe se retire de la ville fin octobre), la révolution est bientôt écrasée dans le sang, par les chars soviétiques revenus le 4 novembre. Ces tragiques épisodes auront de profondes et durables répercussions sur le peuple hongrois bien sûr, marqueront une grande fracture dans le système communiste dont les conséquences sur l'opinion et les intellectuels occidentaux seront immenses.

Ce coffret réunit trois documentaires qui traitent du sujet de la révolution hongroise et donnent une image riche et complexe de se qui s'est passé dans les rues de Budapest en 1956.

Mutter un documentaire de Miklos Gimes.
C’est le récit de la vie mouvementée de l’octogénaire Alice Gimes, ma mère, que tout le monde appelle Lucy.
Une vie clivée : une moitié en Hongrie, l’autre en Suisse. Une moitié dans la réalité, l’autre dans le rêve pour pouvoir supporter la réalité. Au début,une belle jeunesse dans le sud de la Hongrie, puis la percée de l’histoire, une tempête qui va secouer sa vie toute entière. Lucy échappe à la déportation à Auschwitz, elle s’engage après la guerre dans le mouvement communiste, épouse Miklós Gimes, père de l‘auteur du film, un journaliste fidèle à la ligne du parti qui fait une carrière fulgurante. Après un tournant politique personnel, il sera exécuté en tant que leader de l’insurrection hongroise de 1956. Lucy Gimes s’enfuit et arrive en Suisse, menant avec son petit garçon la vie d‘une émigrée. Depuis la fin de la guerre froide, Lucy Gimes retourne régulièrement en Hongrie où son mari Miklos Gimes est aujourd’hui salué comme un martyr. Mais sa vie ne s’apaise pas pour autant. En Hongrie réapparaît une ancienne amante de son mari qui revendique le rôle de veuve. En même temps, Lucy est confrontée à des questions désagréables sur le rôle qu’elle a joué durant la sombre période staliniste dans sa patrie. Dans ses vieux jours, Lucy Gimes doit réécrire l’histoire de sa vie. Mais pour son fils qui raconte son histoire, c’est un monde nouveau qui s’ouvre, avec toute la magie et tout le poids du passé.

Le dernier discours de János Kádár.
Un documentaire de András Solyom. Le 12 avril 1989, à la surprise de tout le monde, János Kádár, président du MSZMP (Parti Socialiste Ouvrier Hongrois) âgé de 77 ans et malade depuis un an, est apparu à la réunion du Comité Central du parti. Revendiquant le droit au « dernier mot » et a insisté pour prendre la parole et faire une déclaration concernant l’entretien qu’il avait eu à Moscou en 1956 (dont il n’avait jamais parlé auparavant) au sujet de la condamnation et de l’exécution d’Imre Nagy. Il souhaitait s’exprimer pour se soulager de ce poids.
Malgré ses intentions, perturbé par les souvenirs de la période 1956 -1989 et les événements de 1989, il n’a pas pu être clair dans son discours. Ce film, riche en images d’archives, révèle les extraits déterminants du discours original. Pour comprendre ces phrases difficilement formulées, Mihály Kornis (écrivain) fait une présentation de l’homme János Kádár, et analyse le discours dans le contexte des événements de 1956 et 1989. Ce discours a été sa dernière apparition publique. Quelques jours après le second enterrement d’Imre Nagy et de ses camarades martyrs, le jour même où la Cour Suprême de Justice les a réhabilités, le 16 juillet 1989, János Kádár est mort.

La vie d'un espion, le film institutionnel avec lequel étaient formés les futurs espions. Réalisé par Zsigmond Gàbor Papp. Au Ministère de l'Intérieur hongrois, de nombreux films ont été réalisés dans le but de former les espions et les agents secrets au sein de la police secrète hongroise. Parmi les films thématiques, on trouve les méthodes de la perquisition, de l'écoute téléphonique, de la mise place des micros, de la filature des suspects, et de l'élargissement du réseau de dénonciation. Ce document nous présente un très beau montage de ces films institutionnels accompagné d'une narration.

Clavis Films, 122 rue Championnet 75018 PARIS, www.clavisfilms.com, Mlle Bogi PALOSI presse@clavisfilms.com, 01 42 54 32 67, 0680 06 70 60

"Párizsba kiszökött a rádiókabaré" les 2 et 3 octobre à l'Institut hongrois de Paris

-LUNDI 2-MARDI 3 OCTOBRE A 20 HEURES
spectacle-cabaret
PÁRIZSBA KISZÖKÖTT A RÁDIÓKABARÉ
Cabaret-spectacle satirique (en hongrois) avec deux programmes différents!
Figyelem, figyelem, óriási szenzáció! Kétszer – nem ugyanaz!
New York, Moszkva, Brüsszel, Bécs, Dublin, Kolozsvár, Drezda, Ungvár, Vác, és Márianosztra után a pesti Rádiókabaré először Párizsban! Az sem kizárt, hogy utoljára! Fővárosi művészek a porondon!
Az egy Bajor! Gálvölgyi János egyensúlyozó száma Hernádi Judittal!
Woody Allen magyar hangja: Kern András!
Éles István, aki bárkit utánoz, saját magán kívül!
Nádas, aki énekelni is tud!
Dolák-Saly, azaz Pandacsöki Boborján!
Farkasházy, akit beszédhibája miatt Bayreuthig üldöztek a kommunisták!
Megyesi, Trunkó, Majláth, három írófenomén a kupolában!
Kovács András Péter, aki úgy megnevettetett egy minisztert, hogy utána rögtön le is váltották.
Ha azt hiszi, bármit megtud Magyarországról, akkor előbb vegyen egy pesti újságot!
Helyette ismerje meg Párizst, ahogy egy vándorcirkusz 48 óra után látja!
12 kabarista Rákóczi, Batsányi, Benyovszky, Ady és Clémenceau nyomában.
Vigyázzon, ne üljön közel, mert bárkit felhívhatnak a színpadra!

Après New York, Moscou, Bruxelles, Vienne, Dublin, Cluj, Dresde les meilleurs humouristes hongrois feront un tabac à Paris! L’actrice Judit Hernádi, les acteurs András Kern, János Gálvölgyi, Imre Bajor et le gratin des humouristes hongrois, Gusztáv Megyesi, György Nádas, Barnabás Trunkó, László Majláth-Mikes, Róbert Dolák-Saly, István Éles, Péter András Kovács, et, naturellement le Grand Organisateur, Tivadar Farkasházy nous feront découvrir les facettes différentes de la réalité hongroise – toujours d’une manière satirique pour ne pas dire hilarante.
Participation aux frais: 10€
Institut Hongrois de Paris - 92, rue Bonaparte 75006 Paris Téléphone : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice, Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.org/

vendredi 22 septembre 2006

Ferenc Gyurcsany : Les Hongrois me soutiennent, je ne démissionne pas

Ferenc Gyurcsany, premier ministre hongrois
"Les Hongrois me soutiennent, je ne démissionne pas"
Une interview dans Le Monde du vendredi 22 septembre 2006

La radio hongroise en langue française

"La Radiodiffusion Hongroise diffuse des émissions vers l’étranger depuis 1934, le premier programme en langue française a été lancé dans les années soixante. Depuis 2002 –dans un contexte politico-historique radicalement nouveau – Radio Budapest a repris ses émissions en français en tant que rédaction en langue étrangere de la radio de service publique Kossuth. Actuellement Radio Budapest diffuse des émissions quotidiennement en six langues, à savoir en français, anglais, allemand, russe, espagnol et italien." La suite sur Magyar radio on line

Ando Drom Dimanche 24 septembre à la Java

Le collectif Balkanbeats à l’honneur de vous présenter Dimanche 24 Septembre 2006 de 20H30 à l’aubeANDO DROM (hongrois-tzigane) EMIGRANTE ( tzigane-experience) DJ TAGADA (musique de l’europe de l’est).
La Java105 rue Faubourg du temple 75010 Paris M° Belleville ou Goncourt 8 euros ANDO DROM, en exclusivité en France, est sûrement le groupe qui a composé la plus grande partie des morceaux classiques du répertoire hongrois tzigane. Dans leur musique, le chant a une teneur importante, les instruments (guitare, mandoline) ne font qu’accompagner... Leur répertoire alternent entre ballade mélancolique et complainte généreuse. Sur les traces de leur aîné, EMIGRENTE crée son univers. Jeune chanteuse tzigane hongroise interprète des traditionnels de son pays accompagnée d’un guitariste sicilien, violon roumain, accordéoniste moldave… Apportant chacun les traditions de leur pays, ils font évoluer la musique tzigane en apportant de nouvelles couleurs allant vers un son nouveau. Novateur à chacune de ses soirées, Dj TAGADA du collectif BalkanBeats établit son set comme un voyage à travers les terres de l’Europe de l’Est. On assiste à la découverte des Balkans avec les fanfares. La Roumanie avec le manélé, variété mélant instruments traditionnels et életroniques. La Turquie et l’importance des percussions… Dj Tagada apporte aussi un son nouveau au folklore. Vous pourrez alors danser toute la nuit sur du Gypsy punk, rap klezmer, électro-tzigane, tango yiddish.. Le collectif BalkanBeats http://www.balkanbeats.de

jeudi 21 septembre 2006

mercredi 20 septembre 2006

Une tribune dans le quotidien Métro à propos des évènements de Budapest

Sous la plume d'Izbéki Gábor, rédacteur en chef de Métro Hongrie, une intéressante tribune parue ce matin dans l'édition parisienne de Métro. En voici quelques extraits :

"Ce qui s’est passé à Budapest lundi soir devant la télévision d’Etat n’a rien à voir avec une révolution ou une insurrection. Ce n’est pas le retour à 1956, loin s’en faut. L’économie de marché fonctionne dans le pays, des élections démocratiques sont organisées régulièrement. La Hongrie était un îlot de paix à la fin des années quatre vingt, et elle le reste jusqu’à présent. Nous étions les premiers parmi les ex-Etats communistes à devenir membres de l’Otan, et le premier pays où la coalition social-libérale menée par Ferenc Gyurcsany s’est maintenue au pouvoir ce printemps après quatre ans de gouvernement...

La raison des manifestations et des émeutes est cet enregistrement d’une réunion interne du parti socialiste en mai. Lors de son discours, le Premier ministre a critiqué son parti, en des termes très crus, se traitant lui-même de menteur.

Ce discours n’a fait que jeter de l’huile sur le feu, d’autant que Gyurcsany ne s’est pas excusé, et a affirmé qu’il était grand temps de faire le ménage dans ce pays endetté et vivant au-dessus de ses moyens. Les manifestations ont commencé par la demande de démission du Premier ministre, avec le soutien du principal parti d’opposition Fidesz. Mais le mouvement de lundi soir était mené par des gens prêts à détruire, à incendier et à occuper les bâtiments de la télévision. La police hongroise, désorganisée et inapte à faire face à des manifestations violentes, n’a pas réussi à les contenir. Cet événement scandaleux n’a été relayé que par la télévision d’opposition, Hir TV, qui a présenté ces jeteurs de pierres et ces incendiaires comme des révolutionnaires et des représentants de la nation, alors que ce sont des hooligans, connus des services de police.
..."

IZBÉKI GÁBOR
Rédacteur en chef
de Metro Hongrie
courrier@publications-metro.fr
LA H

mardi 19 septembre 2006

SATANTANGO de Béla Tarr en DVD en France ! chez Clavis films

www.clavisfilms.com
Nouveautés chez clavis !
En reprenant l’activité d’édition des films hongrois en DVD, chez Clavis Films nous avons le plaisir de vous proposer les nouveautés de cet automne.
La nouveauté du mois : SATANTANGO de Béla Tarr en DVD en France !
Le film hypnotique de 7h30 fait à la base du roman de Laszlo Krasznahorkai est en vente sur notre site web : www.clavisfilms.com (39€)
Sous-titres : français, anglais
- L’age d’or du cinéma hongrois :
- Un petit carrousel de fête de Zoltan Fabri (25 €)
- Amour de Karoly Makk (25 €)
- Journal intime de Marta Meszaros (25€)
- Coffret de 3 DVD (49 €)
Langue des films : hongroise ; Sous-titrages : français, anglais
Découvrez également le DVD du mois à 9 € sans frais de port !
Septembre : Hanussen d’Istvan Szabo

RANDEVÚ… : le site

Nos amis Fekete Vali et Sébastien Péchenart, co-auteurs du beau livre RANDEVÚ…, ont ouvert le blog du livre randevu-lelivre à visiter sans tarder.
Sur le même sujet Randevu à la fête du livre à Budapest
Ce livre devrait bientôt être publié en français.

Emeutes de la nuit du 18 septembre 2006 à Budapest

Des galeries de plusieurs photographes sont publiées sur le site du quotidien Népszabadság

Hongrie: occupation du siège de la télévision publique

BUDAPEST - Des manifestants ont pénétré de force dans la nuit de lundi à mardi dans le siège de la télévision publique hongroise, a rapporté un journaliste de Reuters présent dans le bâtiment. Des émeutes avaient éclaté un peu plus tôt dans la soirée à Budapest...
Ces émeutes ont éclaté à l'issue de manifestations réclamant la démission du premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany. Ce dernier a reconnu avoir menti sur son bilan pour remporter les élections du mois d'avril." La suite de l'article sur Romandie news
Selon Cyberpresse "Le premier ministre socialiste hongrois Ferenc Gyurcsany a suscité un scandale inhabituel dimanche soir en reconnaissant avoir sciemment «menti» aux électeurs pour leur cacher un douloureux programme d'austérité en préparation... «Nous avons tout fait, a-t-il dit, pour garder secret en fin de campagne électorale ce dont le pays a vraiment besoin, ce que nous comptions faire après la victoire électorale : nous le savions tous, après la victoire, il faut se mettre au travail, car nous n'avons jamais eu de problème de cet envergure»...
Sous pression de Bruxelles, le gouvernement a annoncé cet été des mesures d'austérité très impopulaires - notamment hausses d'impôts et baisses des subventions - pour réduire le déficit public record du pays, dans la perspective d'une adoption de l'euro."

Sur le même sujet sur le présent blog un article préélectoral du 26 novembre 2005 "Nous ne sommes pas prêts à prendre des mesures d'austérité" a déclaré Ferenc Gyurcsány
et un autre postélectoral du 19 juin 2006
Les investisseurs espéraient un programme de restrictions budgétaires significatives

dimanche 17 septembre 2006

"Mansfeld" en mémoire de 1956

"A l’occasion du 50e anniversaire de l’insurrection de Budapest en octobre 1956 qui entraîna l’intervention des troupes soviétiques, HungariCom a lancé hier sur les écrans magyars Mansfeld d’Andor Szilágyi. Interprété notamment par Péter Fancsikai (héros de Fateless), Maia Morgenstern (La Passion du Christ), Gergo Bárdi, Bálint Egri, Zsolt Dér, Csaba Pindroch et Dani Szabó, le film retrace la destinée tragique de Peter Mansfeld (Péter Fancsikai), un adolescent charismatique âgé de 16 ans, leader d’un groupe de jeunes idéalistes exaltés par les événements de 1956 et révoltés par le règne de la terreur instaurée ensuite à Budapest." La suite de l'article sur Cineuropa

jeudi 14 septembre 2006

Le tango de l'archange de Eva Füzesséry - Prochaine rencontre des Mardis hongrois du 26 septembre soirée dédicace



Le Tango de l'Archange
de Budapest au 5 rue de Lille
Eva Füzesséry
Editions Erès

A visiter absolument : Le site du livre Le Tango de l'Archange

Un livre pour deux anniversaires…

2006 marque la double commémoration : du 150ème anniversaire de la naissance de Freud, et celui, le 50ème, du soulèvement hongrois contre le régime communiste.
Le Tango de l’Archange d’Eva Füzesséry a pour toile de fond ces deux événements : le récit d’une enfance déchirée en Hongrie sous l’occupation soviétique, puis sa rencontre, en France, avec la psychanalyse et Jacques Lacan.

Un témoignage personnel.

Avec l’évocation d’un régime totalitaire et de ses cortèges de détresses, le Tango de l’Archange aborde des thèmes universels : l’exclusion, le déracinement, le deuil, la relation au monde, la sublimation et la créativité. Profondément empreint de poésie, d’aller et retours subtils vers le passé, ce récit vagabond entraîne le lecteur sur le chemin de la reconstruction intérieure, à partir du travail avec Lacan, au 5 rue de Lille.

La psychanalyse.

Le livre d’Eva Füzesséry propose une métaphore de la traversée du pire, sous l’angle de fragments de sa propre psychanalyse. Dans le débat actuel entre les approches cognitivo-comportementales et la découverte freudienne, ce livre constitue un subtil plaidoyer en faveur de la psychanalyse. L’analyse est un recours pour sortir de la souffrance et traverser l’écran du traumatisme, même celui de l’histoire !

Les auteurs

Eva Füzesséry, diplômée de la Sorbonne en psychologie, est psychanalyste. Elle a été formée à l’Ecole Freudienne de Paris par Jacques Lacan et Françoise Dolto. Benoît Enderlin, co-auteur, est diplômé d’école supérieure de commerce. Ex cadre dirigeant international, formé à diverses approches comportementales, il a effectué un parcours universitaire en psychanalyse.

Soirée signature lors des Mardis hongrois de Paris le 26 septembre 2006. Eva Füzesséry viendra présenter son livre.

Paris : le 10 Octobre 2006, à l’Institut Hongrois, Conférence-lecture
A l’occasion de la sortie du livre d’Eva Füzesséry, avec la participation d’Alain DIDIER-WEILL, psychanalyste, et Henri-Christian GIRAUD, journaliste, auteur de « Le Printemps en Octobre » une histoire de la Révolution hongroise (Ed. Rocher), ainsi qu’Alain Kremski, compositeur et pianiste.

En librairie : 14.09.2006
Psychanalyse (Hors collection) - ISBN : 2-7492-0659-6 - 14 x 22 - 20.00 €

Source : Solange Collery Communication 29, Avenue du Roule, 92200 Neuilly-sur-Seine
Tél : 01 47 45 50 30 - Fax : 01 47 47 00 83 - info@solangecollery.com

Puskas hospitalisé en soins intensifs

Ferenc Puskas, légende du football hongrois, a été admis aux soins intensifs d'un hôpital de Budapest. Source Sport.be

mercredi 13 septembre 2006

"BUDAPEST 1956, la tragédie telle que je l’ai vue et vécue" par André Farkas

À PARAÎTRE LE 14 SEPTEMBRE aux éditions Tallandier
Soirée dédicace aux Mardis hongrois de Paris le 10 octobre 2006 à partir de 20 heures à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet.

Le livre

Le 23 octobre 1956, le stalinien Gerö, premier secrétaire du parti communiste hongrois, donne l’ordre de tirer sur une puissante manifestation populaire, composée principalement de jeunes gens, à Budapest. Mais le mouvement, qui se transforme en insurrection pour la liberté, impose un changement démocratique. L’illusion dure quelques jours : le 4 novembre, les chars soviétiques passent à l’attaque et répriment sans pitié. La chape de plomb se referme, 25 000 Hongrois ont été tués, 200 000 réussissent à passer à l’Ouest.
Cet épisode dramatique eut dans le monde un immense retentissement : les opinions occidentales s’indignèrent, les Etats se bornèrent à des protestations. Restait ce fait massif : tout un peuple s’était soulevé contre le totalitarisme imposé par Moscou.
Dans un récit saisissant, André Farkas, qui était là, raconte et explique ce qui s’est réellement passé en ces heures qui ont ébranlé le monde, voilà 50 ans.
Ce livre conçu sur le modèle de Paris brûle-t-il a été notamment réalisé grâce aux archives inédites du Comité 56 qui recueille inlassablement en Hongrie et dans le monde, l’ensemble des témoignages écrits, oraux et photographiques de cet autre Octobre rouge.

L’auteur

Après une carrière dans la presse hongroise, chasse gardée du pouvoir, dont le droit d’entrée pour un jeune bourgeois se montait à un an d’apprentissage dans une usine métallurgique, André Farkas, rédacteur de politique étrangère au quotidien du soir de Budapest au moment des événements, a quitté la Hongrie les jours suivants. Son livre, témoignage personnel, est aussi une analyse alimentée aux meilleures sources, et complétée par une iconographie largement inédite.

Extrait

« J’ai entendu les premiers coups de feu près de la maison de la radio de Budapest. Ils ont claqué en début de soirée, vers huit heures, déchirant l’humidité froide de cette nuit précoce du 23 octobre 1956.
Comment pourrais-je oublier cette journée ? Les tireurs étaient en uniforme, et ce furent des civils qui ripostèrent. Une révolution naissait sous mes yeux. J’ai rejoint en courant mon bureau de rédacteur de politique étrangère à Budapest Soir, en plein centre-ville, croisant en chemin des groupes de jeunes gens, fusil en bandoulière. Pour qui avait été élevé au marxisme-léninisme, le constat s’imposait : c’était le peuple de Budapest, étudiants, ouvriers, employés, militaires, qui se soulevait contre la dictature hongroise sous tutelle soviétique. Et Budapest, à cet instant, devenait le centre du monde. Les chars russes qui, après douze jours d’espoir irréel, sont venus nous écraser, je les ai vus aussi. J’avais vingt-deux ans. C’était hier. Je me souviens de tout. »

Et ... toujours plus de photos d'une belle soirée anniversaire des Mardis hongrois







D'autres photos de la soirée anniversaire du 12 septembre sur le site des Mardis hongrois de Paris

Encore des photos de la soirée anniversaire des Mardis hongrois de Paris







Merci Anna pour ces photos !
D'autres photos de la soirée anniversaire du 12 septembre sur le site des Mardis hongrois de Paris

Les premières photos du 3ème anniversaire des Mardis hongrois de Paris





D'autres photos de la soirée anniversaire du 12 septembre sur le site des Mardis hongrois de Paris

mardi 12 septembre 2006

Zsuzsanna Várkonyi jeudi 28 septembre au Studio de l'Ermitage















Chanson hongroise
Accompagnée par Bruno Arnal contrebasse, Fred Norel violon et Csaba Palotai guitare.
Les musiciens préservent le feu de Zsuzsanna, en privilégiant spontanéité et intériorité, sur des arrangements épurés où danse, sensuelle et délicate, la voix de Zsuzsanna Vàrkonyi et son élégante bohême.
A 21h00 // Tarif plein : 12 Euros / Tarif Réduit : 8 Euros
Studio de l’Ermitage
8, rue de l’ermitage 75020 Paris
Métro : Pyrénées / Ménilmontant Bus : 26 et 96
Tél. : 01 44 62 02 86 Fax : 01 44 62 09 85
E-mail : studioermitage@free.fr
Web : www.studio-ermitage.com

Josef Nadj : Asobu du 3 au 8 octobre 2006 au Théâtre de la Ville


Asobu (Jeu) 16 danseurs du 3 au 8 octobre 2006
Une traversée de l’œuvre d’Henri Michaux.
Il fallait bien que la rencontre advienne sur scène un jour. Depuis longtemps déjà, Josef Nadj, éternel voyageur aux confins de rêveries nichées dans les plis de l’inconscient, fréquentait l’œuvre d’Henri Michaux (1899-1984). Observateur funambule des mystères de l’existence, le chorégraphe d’origine hongroise partage avec ce poète et peintre qui n’eut de cesse d’explorer « l'espace du dedans », le goût des rythmes et de la musicalité, le passage fécond entre les arts et, surtout, l’irrépressible attrait pour l’« ailleurs ». Les années n’ont fait que resserrer les nœuds de cette fraternité, secrètement entretenue avec celui qui chercha à s’extirper de la gangue d’un moi en quête d’identité, en parcourant les contrées lointaines ou les territoires de l’imaginaire."
Gwénola David-Gibert - source Théâtre de la Ville

lundi 11 septembre 2006

Mardi 12 septembre : 3ème anniversaire des Mardis hongrois de Paris - Cuki buli





La prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris aura lieu le 12 septembre 2006 à partir de 20 heures à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet.
Ce sera le troisième anniversaire des Mardis hongrois de Paris et l'occasion d'une grande fête. La coutume veut désormais que chacun vienne avec ses pâtisseries et les partage avec tous. Kati proposera aussi pour l'occasion ses savoureux beiglis aux noix et au pavot.

Toute l'information et les photos des dernières soirées sont visibles sur le site http://monsite.wanadoo.fr/mardishongrois/

Airs d'opéra - Récital et duos d'opéra à Orléans - vendredi 29 septembre 2006

Notre ami Péter de l'association Polyphonos organise cette soirée de récital d'opéra dont les bénéfices seront reversés à Autisme Loiret

dimanche 10 septembre 2006

Master class de piano classique et musique de chambre par Livia Rév du 18 au 26 septembre 2006

15-ème année
MASTER CLASS DE PIANO CLASSIQUE
et Musique de chambre
Par
LIVIA RÉV
Du 18 au 26 septembre 2006
Institut Hongrois - 92 rue Bonaparte 75006 Paris
RECITAL LIVIA RÉV le 18 septembre à 20 heures
Mozart – Beethoven – Chopin – Bartók
BARTOK : ESTE A SZEKELYEKNEL MOZART : SONATE EN LA MAJEUR K.331
BEETHOVEN : SONATE OP.31 N° 2 « LA TEMPETE
CHOPIN NOCTURNES SIBEMOL MINEUR & MIBEMOL MAJEUR

CONCERT DE CLOTURE par les élèves
soirée exceptionnelle donnée en l’honneur de Belà Bartok
le 26 septembre à 20 heures
Le Master Class a lieu chaque jour de 10 h à 12 h30
et de 15 h à 17h30 - il est ouvert au public
Les cours et les concerts ont lieu à l’Institut Hongrois - 92 rue Bonaparte 75006 Paris. Tél : 00 33 (01) 43 26 06 44
Métro St Sulpice ou Mabillon
Et le week-end chez Livia Rév : 00 33 (0)1 39 69 70 12
Réservation aux concerts : Institut Hongrois par téléphone ou sur place 30 mn avant les concerts

vendredi 8 septembre 2006

Concert de LIVIA REV lundi 18 septembre 2006 à l'Institut hongrois de Paris

Photo: Ted Perry

A l’occasion de ses 15e Masters Class

CONCERT
de
LIVIA REV

LUNDI 18 SEPTEMBRE 2006
20 heures précises

A L’INSTITUT HONGROIS
92, rue Bonaparte – Paris 6e

Au programme : Beethoven - Mozart – Chopin - Bartók
Réservation conseillée : 01 43 26 06 44

jeudi 7 septembre 2006

Ha Párizsban sikerül... - Cserba Júlia: Magyar Képzőművészek Franciaországban, 1903-2005

A propos de l'ouvrage de Júlia Cserba cité sur ce blog (Magyar képzömüvészek Franciaorszàgban 1903-2005 - Artistes hongrois en France 1903-2005), lire la critique (en hongrois) dans Magyar Narancs

"Cserba Júlia könyvének ez az egyik legfőbb erénye: nem átírni, felstilizálni, esetleg és utólag vagy kortársként a jelenben megítélni akarja a magyar képzőművészet egy sajátos aspektusának históriáját, hanem rokonszenvező, együttérző módon, mégis objektivitást sugallva összefűz különböző dramaturgiájú, végkicsengésű és tanulságú, ismert és eddig a legkevésbé sem tudott történeteket, amelyek két (vagy több) kultúra, szellemi kondíció és mentalitás egymásra hatásáról szólnak. A láthatólag hosszú ideje készülő könyv forrásértékű: a szerző - akivel csak tehette, s nincsenek kevesen - hosszú beszélgetéseket folytatott, így a szöveg tárgyilagossága mögött folyamatosan érezhető a személyesség, a felfedezés és megismerés öröme, mely jelen van ugyan, de sohasem tolakodik az "alany" sorsa elé."
Vince Kiadó, 2006, 364 oldal, 6495 Ft

Les géométries intemporelles du mystérieux Anton Prinner

"Anton Prinner est né à Budapest le 31 décembre 1902 : l'affirmation ne devrait poser aucun problème. La date et le lieu sont justes. Mais Anton s'appelait-il Anton ? Ou Anna ? Ou Antonina ?...
...bien peu d'expositions se sont intéressées à Anton Prinner, et la rétrospective aux Sables-d'Olonne est la première dans un musée. Pour y parvenir, il a fallu l'acharnement de Benoît Decron, son auteur et le directeur du Musée de l'Abbaye : les travaux sont dispersés et les incertitudes plus nombreuses que les faits avérés. La seule partie de l'oeuvre qui soit relativement bien connue a été créée entre 1932 et 1937. On la nomme période "constructiviste" parce qu'elle relève d'esthétique abstraite, ainsi nommée dans les années 1920."
Anton Prinner, Musée de l'abbaye Sainte-Croix, rue de Verdun, Les Sables-d'Olonne. Tél. : 02-51-32-01-16. Du mardi au dimanche de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 18 h 30. Entrée : 4,60 €. Jusqu'au 1er octobre.
La suite de l'article sur Le Monde du 6 septembre 2006

mercredi 6 septembre 2006

Kultur Buli - mercredi 8 novembre 2006 à l'Institut hongrois de Paris

L'Institut hongrois de Paris donne "carte blanche" aux Mardis hongrois de Paris pour organiser une soirée exceptionnelle le mercredi 8 novembre. Cette soirée s'annonce bouillonnante, festive et placée sous le signe du partage et de la transmission. Faire connaître autour de nous le meilleur de la culture hongroise en sera le fil conducteur. Musique, littérature, photos, cinéma, danse, gastronomie, et surtout la fête devraient être au rendez-vous.
Retenez dés maintenant cette date, prévenez et faites venir vos amis, familles, relations et collègues.

lundi 4 septembre 2006

Bazar magyar de Viviane Chocas

Bazar magyar de Viviane Chocas est paru aux éditions Héloïse d'Ormesson

« Parfois il suffit de manger pour que tout ou presque, puisse être dit ». Pour la narratrice, Klara Séli c’est une aubaine, car Zsuzsa et Péter, ses parents, ne lui ont rien dit. Ils ne lui ont rien transmis de leur histoire, restée cadenassée derrière le rideau de fer. Même leur langue maternelle, ils l’ont comme oubliée. Seule concession à leurs origines, la cuisine de Zsuzsa entre goulasch et tokaji. Klara va chérir ce lien. Son alphabet intime sera ces voyelles paprika, ces consonnes galuska, ces accents graves au goût âpre de noix, aigus à l’amertume du concombre. Pour le reste, elle devra tout imaginer : la fuite hors de Hongrie en 1956, ses oncles et tantes, les rives du Danube. Aidée par de brefs séjours (l’été de ses 24 ans puis en 1989), elle se construit en hongrois. Peu à peu, pièce par pièce, mot par mot, elle recompose son identité, son « bazar magyar », et s’approprie l’histoire familiale d’avant l’exil. Dernière étape de ce travail, lorsqu’elle est dépêchée comme reporter à Budapest pour suivre la chute du communisme, l’ouverture des frontières, la naissance de la République.Entre plaisir des papilles et plaisir du verbe, Klara dessine un monde sensuel et gourmand. Par petites touches, elle donne envie de ce monde plein de tristesses, de richesses, de ce monde abîmé. Elle nous dit comment la nourriture constitue le lien, si essentiel, avec le passé ; comment les frontières se franchissent grâce aux odeurs quand les mets composent la seule mémoire vive, cédée, concédée. Quête des origines, guidée par les saveurs qui font surgir les souvenirs, Bazar Magyar, manière de Festin de Babeth version hongroise, laisse dans son sillage tout un univers qu’une fois goûté, on garde en mémoire et en bouche.
Photo de la couverture © Getty Images

dimanche 3 septembre 2006

Décès du poète et traducteur hongrois György Faludy

"Le poète et traducteur Gyorgy Faludy, une des plus grandes figures de la littérature hongroise du XXème siècle, est mort vendredi à l'âge de 95 ans, ont annoncé ses proches cités par l'agence de presse MTI. Né dans une famille juive de Budapest en 1910, Faludy devint célèbre dans les années 30 pour ses traductions du poète français du XVème siècle François Villon, avant de fuir la Hongrie et l'antisémitisme en 1938. Revenu après la seconde guerre mondiale, il fut incarcéré en 1950 dans le sinistre camp de travail de Recsk par le régime communiste hongrois." Extrait d'un article paru dans Le Nouvel Observateur du 2 septembre 2006