Une partie de la réponse réside dans le fait que le gouvernement hongrois fait actuellement l’objet d’une enquête dans le cadre du mécanisme de conditionnalité de l’Etat de droit de l’UE et que des dizaines de milliards de fonds structurels sont gelés jusqu’à ce qu’il se conforme aux normes démocratiques de l’UE. Le gel des fonds a placé leur statut au centre des engagements d’Orban avec l’UE.

En 2023, après plusieurs mois d’intenses négociations qui n’ont pas permis de débloquer des fonds conséquents, Orban a changé de stratégie et a commencé à employer des moyens radicaux pour contraindre la Commission européenne à faire des concessions. Le gouvernement hongrois a ainsi annoncé qu’il mettrait son veto à une éventuelle augmentation du budget et à l’aide à l’Ukraine, cruciale pour la sécurité même de l’UE." La suite sur lemonde.fr (article payant)